Secrets & «?Sex?»

Sex & la mode?: le tutu porté par Sarah Jessica Parker dans le générique de début de la série a été acheté dans un magasin d’antiquités et a coûté la modique somme de 5$. Un mythe qui fait irruption dans l’armoire de Carrie dans le film. Patricia Field, la styliste de la série, qui a fait de SJP une icône de la mode, a décidé que la version cinématographique serait accessoirisée par Dior. Les escarpins dessinés par John Galliano ne détrônent pourtant pas les «?Manolo?» qui gardent une place de choix dans le cœur de Bradshaw qui reviendra sur le lieu du «?crime?» rien que pour les ramener (comprendra celui qui verra le film). Sex & les mots?: le langage châtié de ces gentilles dames est courageux, osé et ne manque pas de piquant. Leurs conversations les plus intimes ont toujours lieu autour d’un pot ou d’un bon plat. Pour quitter l’antenne avec classe et panache, Barrie Bradshaw avait clôturé le dialogue par ce simple et beau mot?: «?Fabulous?». Sex & la ville?: on ne peut séparer la série de la ville de New York. Les filles la parcourent, s’y baladent et l’habitent. Et même si les rues y sont citées avec précision, aucune de ces adresses n’existe vraiment. Sex & les hommes?: ils sont nombreux à traverser la série même s’ils occupent tous une place secondaire par rapport aux femmes. Mais, dans le film, on a repris les mêmes comme pour assurer la continuité. Sex & les récompenses?: la série a raflé les distinctions les plus prestigieuses?: trois Golden Globes de la meilleure série comique d’affilée (2000, 2001, 2002) et un Emmy Award de la meilleure série comique 2001.Les filles non plus n’ont pas à rougir de leurs trophées. Si SJP n’a pas moins qu’un Emmy et quatre Golden Globes, Cynthia Nixon (un Emmy) et Kim Cattrall (Un Golden) ne sont pas en reste. Seule Krystin Davies est toujours repartie bredouille.