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Olmert pourrait rencontrer Assad dans le cadre du sommet de l’Union pour la Méditerranée prévu le 13 juillet Deuxième série de discussions indirectes « positives » entre Israéliens et Syriens

Israël et la Syrie ont achevé hier une deuxième série de discussions indirectes, sous les auspices de la Turquie, qualifiées de « positives » par des responsables israéliens et turcs qui ont également annoncé la poursuite de ces pourparlers. « Les discussions se sont tenues dans une atmosphère positive et constructive. Les deux parties ont réitéré leur engagement à faire des progrès dans ces discussions et à se retrouver régulièrement », a affirmé à l’AFP un haut responsable israélien qui a requis l’anonymat. Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué que les discussions entre les deux parties avaient eu lieu dans une « atmosphère constructive et positive » et qu’elles avaient accepté de se rencontrer régulièrement à l’avenir. Le porte-parole turc n’a pas fourni de détails sur la teneur des discussions. Deux conseillers du Premier ministre israélien, Ehud Olmert, Shalom Turjeman et Yoram Turbowitz, ont achevé deux jours de discussions en Turquie qui ont surtout porté sur des questions de procédure, a pour sa part précisé le responsable israélien. Il a indiqué que les négociateurs avaient fixé des dates et doivent se retrouver à deux reprises dans les semaines à venir. Il n’a pas exclu qu’Ehud Olmert rencontre le président syrien Bachar el-Assad dans le cadre du sommet de l’Union pour la Méditerranée prévu le 13 juillet à Paris sous l’égide du président français Nicolas Sarkozy. « Le Premier ministre a affirmé à plusieurs reprises qu’il est prêt à rencontrer tout dirigeant arabe. Les Français nous ont invités à cette réunion avec des dirigeants méditerranéens et nous espérons y participer », a ajouté ce responsable sans plus de détails. Interrogé sur la possibilité d’une rencontre Olmert-Assad, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani, s’est bornée à répondre : « Pas à ma connaissance. » La reprise du dialogue indirect entre la Syrie et Israël, après un gel de huit ans, avait été annoncée simultanément le 21 mai par Israël, la Syrie et la Turquie. La première série de pourparlers indirects avait eu lieu à la mi-mai. Le président israélien, Shimon Peres, a appelé dimanche publiquement la Syrie à engager des négociations directes avec Israël en prenant exemple sur l’ancien président égyptien Anouar el-Sadate qui avait effectué en novembre 1977 une visite historique en Israël. L’Égypte avait été le premier pays arabe à signer un traité de paix avec Israël en 1979. Shimon Peres, s’exprimant à la radio israélienne, a rappelé que les accords de paix passés entre Israël, l’Égypte et la Jordanie avaient été rendus possibles par des contacts directs entre les dirigeants de ces pays et il a appelé Assad à en prendre note. « Si les Syriens veulent gagner du temps, afin que la situation ne se détériore pas de nouveau, il faut des tête-à-tête au plus haut niveau », a-t-il dit. Ehud Olmert a, quant à lui, averti dimanche que la « route pour parvenir à un accord reste longue ». « La poursuite des négociations avec la Syrie s’impose, mais cela ne veut pas dire qu’Israël est prêt à renoncer à tout », a souligné le chef du gouvernement en allusion au plateau du Golan, conquis en juin 1967 et annexé en 1981, dont la Syrie réclame la restitution intégrale en échange d’un accord de paix. La dernière série de négociations israélo-syriennes (1999-2000), organisée aux États-Unis, avait achoppé sur la question du Golan. Damas exige la restitution de la totalité du Golan, sur laquelle Olmert ne s’est pas engagé, évoquant seulement les « concessions difficiles » qu’il faudrait consentir pour obtenir la paix avec la Syrie. Israël, pour sa part, veut que la Syrie mette fin à son soutien aux plus farouches adversaires de l’État juif – l’Iran, le Hamas palestinien et le Hezbollah. Une exigence que Damas a déjà rejetée à plusieurs reprises. Enfin, selon le quotidien israélien Haaretz, les émissaires israéliens ont assuré leurs interlocuteurs que la crise politique en Israël, liée aux soupçons de corruption qui pèsent sur M. Olmert, n’aurait pas d’incidence sur les pourparlers.
Israël et la Syrie ont achevé hier une deuxième série de discussions indirectes, sous les auspices de la Turquie, qualifiées de « positives » par des responsables israéliens et turcs qui ont également annoncé la poursuite de ces pourparlers.
« Les discussions se sont tenues dans une atmosphère positive et constructive. Les deux parties ont réitéré leur engagement à...