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RAPPORT EFG HERMES Les banques libanaises parmi les plus attractives dans la région

La banque d’investissement régional EFG Hermes a indiqué que le secteur bancaire libanais apparaît comme étant le moins risqué parmi les secteurs bancaires des pays non membres du Conseil de coopération du Golfe, suivi par ceux du Maroc et de l’Égypte. Les banques libanaises tout comme celles d’Égypte et d’Arabie saoudite apparaissent comme étant les plus attractives en termes d’évaluation des prévisions de croissance de rendement pour la période 2008-2010. Le rapport de la EFG Hermes a couvert les secteurs bancaires d’Égypte, du Liban, du Maroc, du Koweït, du Qatar, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Le rapport, cité par Lebanon this Week, le bulletin économique hebdomadaire de Byblos Bank, a souligné que EFG Hermes a insisté sur le fait que la performance économique récente du Liban a été lente, mais que le système financier libanais avait prouvé son extrême résilience face à l’agitation politique en raison notamment de l’habilité du secteur bancaire à accroître sa base de dépôts. Dans son rapport, la banque d’investissement a souligné que la croissance du crédit au secteur privé a été faible, soit une moyenne de 10 % au-dessus de celle enregistrée au cours des deux dernières années, due à l’instabilité politique. Cependant, les plus grandes banques libanaises bénéficient de l’amélioration de l’environnement marcroéconomique et de la forte demande de crédits de la part des compagnies régionales. Sur le plan local, le ratio des crédits par rapport au PIB reflète partiellement une productivité économique du Liban en dessous de ses potentialités. Dans son rapport, EFG Hermes a accordé au Liban la notation la plus faible dans la région en termes de risques d’ordres politique et économique, reflétant son instabilité politique persistante et le déséquilibre structurel de sa fiscalité. En revanche, le Liban a été considéré comme ayant le secteur bancaire le moins risqué parmi les pays n’appartenant pas au Conseil de coopération du Golfe. Le pays du Cèdre a également obtenu la notation du moindre risque dans la région en termes de gestion des banques. Le rapport a relevé que la structure de l’actionnariat et la qualité de la gestion des banques sont d’importantes sources de valeur pour les actionnaires. Le Liban a par ailleurs obtenu la notation la plus élevée dans la région pour l’esprit entrepreneurial de la direction de ses banques et leur habilité à s’exporter par-dessus les frontières du pays à travers des opérations de start-up pas toujours faciles à mettre en œuvre. EFG Hermes a indiqué que la dynamique de croissance à court et moyen terme a montré un fort degré de convergence avec le reste des pays de la région. La croissance des prêts des banques libanaises est conduite a priori par la focalisation des établissements de crédit sur les prêts consentis à des compagnies régionales capitalisées dans un environnement régional propice, notamment en ce qui concerne des compagnies établies dans des pays du CCG. Deuxièmement, les banques libanaises ont au cours des dernières années déployé des efforts importants pour s’étendre dans la région du Proche-Orient, en l’occurrence dans des pays où le secteur bancaire est sous-développé, et où il y a une forte démographie comme en Égypte, au Soudan et en Syrie. Profitabilité Parallèlement, la faible profitabilité des banques libanaises comparée à la moyenne de celle des banques de la région est la conséquence de la dynamique macroéconomique et de la dette publique, compte tenu du fait que les banques sont exposées fortement à la dette souveraine et leur ratio des prêts rapporté aux dépôts est faible. Toutefois, il existe des possibilités d’amélioration sensible de leurs profits à long terme dans la mesure où les banques libanaises auraient réussi leur expansion régionale, et que les dynamiques fiscale et macroéconomique se seraient améliorées. EFG Hermes a indiqué que les banques libanaises tout comme celles égyptiennes et saoudiennes apparaissent comme les plus attractives si l’on se base sur les prévisions de croissance de leur rendement pour la période 2008-2010. Selon les prévisions de EFG Hermes, les rendements de la BLOM Bank devraient croître de 17 % au cours de la période précitée, suivis par ceux de Bank Audi, 15 %, et de Byblos Bank, 12 %. Selon les mêmes prévisions, le retour sur fonds propres de la BLOM Bank serait de 19 % en 2008, suivi par Bank Audi, 14 %, et Byblos Bank, 13 %. Les rendements de dividendes seraient pour la BLOM Bank de 3,2 % cette année, suivis par Byblos Bank, 1,8 %, et Bank Audi, 1,7 %.
La banque d’investissement régional EFG Hermes a indiqué que le secteur bancaire libanais apparaît comme étant le moins risqué parmi les secteurs bancaires des pays non membres du Conseil de coopération du Golfe, suivi par ceux du Maroc et de l’Égypte.
Les banques libanaises tout comme celles d’Égypte et d’Arabie saoudite apparaissent comme étant les plus attractives...