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EXPOSITION Le Festival d’art dans sa seizième année au Collège international (rue Bliss) Artistes confirmés et en herbe sous un même toit

Quand vous ne venez pas à l’art, l’art vient à vous. C’est en partant de cette idée qu’est né le thème du projet du 16e Festival d’art qui se tient au Collège international jusqu’au mercredi 18 juin, de 8h30 à 14h00. Pour sensibiliser les générations montantes à l’art, douze enseignants, présidés par Samia Boulad, chef du département d’art, se concertent afin de trouver un fil conducteur pour ce festival annuel qui se tient sur le campus de l’IC. Pour cette seizième édition, il s’agissait de familiariser les élèves aux productions artistiques du pays. Des préscolaires aux terminales, les classes de tous niveaux se sont attelées non pour reproduire le travail des artistes, mais s’en inspirer et enfin présenter des travaux artistiques personnels et créatifs évoquant la technique de chacun. Recherches intellectuelles approfondies de la part des élèves, supervisées par les recommandations des enseignants et suivies par les rencontres avec certains artistes ; autant d’étapes qui ont nécessité une année entière (à raison de deux heures de cours d’art par semaine). Sur deux niveaux Le regard peut ainsi vagabonder à loisir dans la salle où sont exposées les créations de plus d’une quinzaine d’artistes libanais dont les jeunes se sont inspirés et qui ont bien voulu présenter leurs œuvres, notamment Jean-Marc Nahas, Rima Amyuni, Fulvio et Falvia Codsi, ou encore Hussein Madi, Samar Mogharbel, Mohammad Rawas et Jamil Molaaeb. Autant de techniques différentes qui ravissent l’œil et attestent de la richesse picturale libanaise réunie sous un même toit. C’est plus loin dans le campus, à l’ombre des grands arbres ainsi que des bannières sur lesquelles ont été inscrites les biographies des peintres, que les travaux de tous les élèves ont été accrochés. On peut voir s’y déployer des créations à l’image des toiles de Mansour el-Habre ; des collages inspirés de Mona Bassili Sehnaoui, rappelant les traditions libanaises ; le style spontané de Sally Khoury, les natures mortes inspirées de celles de Loulou Baasiri, les fenêtres d’Amine el-Bacha avec des compositions de fer forgé en aluminium, les innovations sur papier de Nada Sehnaoui ou sur les arbres de Joanna Rizk, ou même un travail sur la transparence, tout comme celui de Rached Bohsali. Autant de créations qui témoignent de l’imagination débridée de ces artistes en herbe qui, grâce à l’indulgence et au soutien de leurs « prédécesseurs », ont su recréer leur propre univers artistique. Colette KHALAF
Quand vous ne venez pas à l’art, l’art vient à vous. C’est en partant de cette idée qu’est né le thème du projet du 16e Festival d’art qui se tient au Collège international jusqu’au mercredi 18 juin, de 8h30 à 14h00.
Pour sensibiliser les générations montantes à l’art, douze enseignants, présidés par Samia Boulad, chef du département d’art, se concertent...