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Actualités - CHRONOLOGIE

Téhéran avertit l’AIEA qu’il pourrait revoir sa coopération avec l’agence

Le nouveau président du Parlement Ali Larijani a averti hier que l’Iran pourrait revoir sa coopération avec l’AIEA après que l’agence de l’ONU eut déploré le refus de Téhéran de répondre à ses questions sur un possible volet militaire de son programme nucléaire. M. Larijani, responsable jusqu’à l’automne dernier des négociations sur le dossier nucléaire iranien avec les grandes puissances, a accusé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de collusion avec ces dernières. C’est la première fois qu’un responsable iranien livre une attaque de ce genre contre l’agence onusienne. Il lui a notamment reproché d’avoir introduit des articles « ambigus » dans son rapport, qui a fait l’objet d’une diffusion restreinte lundi. Le rapport énumère une liste de documents fournis par des pays tiers et évoquant une « possible dimension militaire » du programme iranien. Selon l’AIEA, Téhéran s’est contenté de balayer ces « prétendues études » comme étant autant de « faux », et a refusé de l’éclairer sur d’autres informations en ce sens obtenues par l’agence. « Le Parlement ne permettra pas de telles tromperies et s’ils (l’AIEA et les grandes puissances) continuent sur cette voie, il interviendra dans le dossier et fixera une nouvelle ligne pour la coopération avec l’AIEA », a averti M. Larijani. « Cette attitude de l’agence est regrettable », a ajouté M. Larijani en lui conseillant « d’éviter de se livrer à des jeux diplomatiques suspects (...) avec le groupe 5+1 ». L’Iran a restreint notablement sa coopération avec l’AIEA en 2006, en représailles au transfert de son dossier par l’agence devant le Conseil de sécurité, après les réticences de la République islamique à s’expliquer sur son programme nucléaire.
Le nouveau président du Parlement Ali Larijani a averti hier que l’Iran pourrait revoir sa coopération avec l’AIEA après que l’agence de l’ONU eut déploré le refus de Téhéran de répondre à ses questions sur un possible volet militaire de son programme nucléaire.
M. Larijani, responsable jusqu’à l’automne dernier des négociations sur le dossier nucléaire...