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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT Un jeune étalon de l’écurie Buena Vista Social Club au Music Hall le mardi 3 juin Les fusions afro-cubaines du pianiste Roberto Fonseca

Karim Ghattas et Michel Eléftériadés sont heureux d’annoncer la naissance, au Music Hall, d’un frère à Liban Jazz, un festival prénommé Liban World. Comme son nom l’indique, ce nouveau rendez-vous est dédié à la musique world. « Pour commencer, ce sera un concert tous les quatre mois, indiquent les organisateurs. Et à chaque fois, c’est la musique d’un continent qui sera mise à l’honneur. » La première livraison aura lieu le mardi 3 juin avec le Roberto Fonseca Orchestra. Le pianiste Roberto Fonseca n’est plus le plus jeune membre du Buena Vista Social Club. L’ancien fidèle accompagnateur d’Ibrahim Ferrer vole de ses propres ailes et vient de faire paraître une œuvre profondément personnelle qui le confirme comme une figure importante du jazz afro-cubain actuel. Avec son groupe Zamazu, il nous livrera l’essentiel d’un disque du même nom paru récemment chez Justin Time. Une atmosphère à la fois festive et teintée de spiritualité. « Ce concert nous fera (re)découvrir un remarquable musicien, un brillant mélodiste et un compositeur influencé par les musiques de Cuba, du Brésil, de l’Afrique et du Moyen-Orient », a promis Karim Ghattas. Fonseca, actuellement en tournée mondiale, créé l’événement sur la planète jazz. Né en 1975 à La Havane dans une famille de musiciens, il débute par la percussion et entame ses études de piano à l’âge de huit ans. À quatorze ans, il commence à composer s’inspirant du répertoire afro-cubain et y mêle sa passion pour le jazz américain. À quinze ans seulement, il était la révélation du Festival international jazz de La Havane. Il est vrai aussi que le parcours de Roberto Fonseca l’a par la suite conduit à bonne école, auprès notamment, pendant plusieurs années, du chanteur disparu Ibrahim Ferrer, étant second pianiste aux côtés de Ruben Gonzales. Roberto Fonseca a également eu l’occasion d’être aux côtés de Herbie Hancock lors de jam-sessions au Japon qu’il a vécues comme des « masterclasses » du pianiste jazz américain de référence. En fait, dans son école de Cuba, le jazz américain lui-même était une référence et, dès cette époque, Roberto Fonseca pensait que sa musique serait une fusion de la musique afro-cubaine et américaine. Malgré les multiples marques de reconnaissance qui lui ont été adressées : « le talent le plus prometteur de sa génération », Roberto Fonseca n’a jamais oublié son premier souhait : « Je veux que ma musique touche les gens qui ne me connaissent pas et je rêve qu’un jour je puisse devenir une référence pour mon public. » Un rêve ambitieux qui est sans doute en train de se réaliser. *À 21h00. Billets en vente au Virgin Megastore : 01/999666.
Karim Ghattas et Michel Eléftériadés sont heureux d’annoncer la naissance, au Music Hall, d’un frère à Liban Jazz, un festival prénommé Liban World. Comme son nom l’indique, ce nouveau rendez-vous est dédié à la musique world. « Pour commencer, ce sera un concert tous les quatre mois, indiquent les organisateurs. Et à chaque fois, c’est la musique d’un continent...