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Actualités - CHRONOLOGIE

Un dirigeant sadriste accuse l’armée irakienne d’« exactions » à Sadr City

Un dirigeant du mouvement du chef radical chiite Moqtada Sadr a accusé hier des militaires irakiens de se livrer à des « exactions » contre des civils à Sadr City, quatre jours après le déploiement dans le calme de l’armée irakienne dans ce faubourg de Bagdad. « Le courant sadriste respecte les termes de l’accord (signé avec le gouvernement) et les instructions de son chef Moqtada Sadr, mais nous devons informer l’opinion sur des exactions commises par certaines unités de l’armée contre la population à Sadr City », a dit Mohannad al-Gharrawi. « Des unités, notamment au sein de la 11e brigade, se livrent à des exactions contre les civils », a affirmé M. Gharrawi, qui s’exprimait au cours d’une prière organisée devant les locaux du mouvement sadriste à Sadr City. « Nous avons alerté leurs chefs qui ont nié les faits », a-t-il ajouté. Par ailleurs, des soldats irakiens ont ouvert le feu hier afin de disperser des partisans de l’imam radical chiite Moqtada Sadr, qui s’étaient rassemblés pour prier à Bassora, dans le sud du pays. Selon la police, les militaires ont tiré en l’air pour disperser plusieurs centaines de fidèles, affirmant que leur rassemblement sur une place de la ville était interdit. Six personnes ont été blessées. Les sadristes accusent en revanche les soldats irakiens d’avoir attaqué la foule et tiré de façon aveugle. Ils font état d’un tué et de cinq blessés. Cet événement pourrait remettre en cause le calme précaire qui règne dans la grande ville du sud de l’Irak, où l’armée s’est violement opposée en mars aux combattants de l’Armée du mahdi, milice fidèle à Moqtada Sadr. En outre, le ministre britannique de la Défense Des Browne a fait une visite surprise à Bassora, se promenant dans le centre-ville, a-t-on appris vendredi de source militaire britannique. Sa visite « n’avait pas été annoncée pour des raisons évidentes de sécurité ». D’autre part, au moins six personnes ont péri hier dans un attentat-suicide contre un barrage militaire de la ville irakienne de Falloujah, où un interprète irakien a été tué et six marines blessés dans une autre attaque à la bombe.
Un dirigeant du mouvement du chef radical chiite Moqtada Sadr a accusé hier des militaires irakiens de se livrer à des « exactions » contre des civils à Sadr City, quatre jours après le déploiement dans le calme de l’armée irakienne dans ce faubourg de Bagdad.
« Le courant sadriste respecte les termes de l’accord (signé avec le gouvernement) et les instructions de son...