Rechercher
Rechercher

Actualités

Sans Henin, la porte d’Auteuil est grande ouverte

En l’absence de Justine Henin, qui a mis un terme à sa carrière la semaine dernière, les prétendantes au titre sont nombreuses dans le tableau féminin de Roland-Garros, qui débute dimanche. Henin laisse le tournoi orphelin de l’une de ses plus belles championnes puisque la Belge, victorieuse de sept tournois du grand chelem, s’est imposée quatre fois Porte d’Auteuil et restait sur trois titres consécutifs. Maria Sharapova, qui lui a succédé à la tête de la hiérarchie mondiale puisque Henin a demandé à être immédiatement rayée du classement, avait atteint le dernier carré du tournoi l’an passé. Mais si elle s’est imposée à l’Open d’Australie en janvier, ses résultats sur terre sont mitigés, la Russe ayant été handicapée par une blessure à l’épaule. La jeune Serbe Ana Ivanovic, 20 ans et finaliste de l’édition 2007, fait elle aussi partie des prétendantes, mais la deuxième joueuse mondiale n’a remporté aucun tournoi sur terre cette saison, étant même éliminée au premier tour à Rome par la modeste joueuse bulgare Tsvetana Pironkova. Figurent également au rang des prétendantes les Russes Svetlana Kuznetsova et Elena Dementieva, respectivement finalistes en 2006 et 2004. Kuznetsova, quatrième mondiale, est cependant plus connue pour ses aptitudes sur surface rapide, comme l’atteste sa victoire à l’US Open en 2004. Et cette saison, elle n’a jamais passé plus d’un tour sur terre. Dementieva, septième du classement, a elle atteint la finale du tournoi de Berlin, en battant notamment les Serbes Jelena Jankovic, troisième du classement qui allait ensuite l’emporter à Rome, et Ivanovic. Cornet comme un rayon de soleil Elle chutait finalement lors de la dernière rencontre devant sa compatriote Dinara Safina, qui peut elle aussi entretenir quelques espoirs sur la terre battue parisienne. Presque seule contre toutes, l’Américaine Serena Williams, cinquième au classement WTA et victorieuse à Paris en 2002, tentera de contrer les ambitions des joueuses venues d’Europe de l’Est. Alors que le tournoi va débuter, le tennis féminin français fait grise mine. Sa chef de file, Marion Bartoli, neuvième mondiale, a été contrainte à l’abandon mercredi à Strasbourg en raison d’une douleur au poignet inquiétante. Amélie Mauresmo, ancienne numéro un mondiale retombée au 24e rang, n’a plus joué depuis fin avril et le match de barrage de Fed Cup contre le Japon. Presque un mois plus tard, elle souffre toujours des abdominaux, ce qui la handicape au service. Tatiana Golovin a elle d’ores et déjà renoncé et ce pour la deuxième année consécutive. Le rayon de soleil pourrait venir de la jeune Alizé Cornet, 18 ans et qui vient de disputer la finale du tournoi de Rome. Elle y a successivement battu Kuznetsova, Williams, Anna Chakvetadze, sixième mondiale, avant de caler devant Jankovic en finale.
En l’absence de Justine Henin, qui a mis un terme à sa carrière la semaine dernière, les prétendantes au titre sont nombreuses dans le tableau féminin de Roland-Garros, qui débute dimanche.
Henin laisse le tournoi orphelin de l’une de ses plus belles championnes puisque la Belge, victorieuse de sept tournois du grand chelem, s’est imposée quatre fois Porte d’Auteuil et...