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Actualités - ANALYSE

Marché de l’immobilier Optimisme de rigueur

Entre les événements sanglants survenus du 7 au 14 mai et les accords de Doha qui doivent entraîner l’élection d’un nouveau président de la République lundi prochain, le marché immobilier affiche une réelle maturité. Si les affrontements violents entre factions rivales qui avaient fait 65 morts la semaine passée ont marqué les esprits et ont fait craindre les pires scénarios, le bilan de la conférence de Doha appelle à un certain optimisme. Tous les secteurs de notre économie dont le secteur immobilier vont ressentir les effets de cette fin de crise politique qui dure depuis 18 mois. Tous les problèmes ne sont pas totalement résolus pour autant, mais les indicateurs sont dans le vert. Cet optimisme actuel est dans la continuité de l’atmosphère ressentie depuis quelques jours après les accrochages à Beyrouth et dans la montagne. Au plus fort des événements, l’intérêt des investisseurs ne s’est pas ralenti, que ce soit à Ras Beyrouth et à Achrafieh. Naturellement, certains clients affectés par la situation ont préféré mettre en suspens leur envie d’acquérir un logement, mais les demandes principalement foncières ont toujours été présentes. Nous avons été surpris par l’appétit, que ce soit pour des appartements, des parcelles ou des commerces par certaines personnes pendant cette sombre période. L’après-Doha va t-il marquer une nouvelle phase du marché ? La crainte de beaucoup d’entre nous est de savoir comment les prix vont se comporter ? Certains gourmands ne vont pas manquer l’occasion d’augmenter leur prix. Il faut alors rester vigilant et ne pas se précipiter. Le marché a toujours été parasité par des charlatans et les choses ne vont pas changer. S’il doit y avoir une hausse, celle-ci doit être justifiée et doit suivre principalement une croissance de la demande et une réelle stabilité politique et sécuritaire. À notre avis, l’intérêt des expatriés va rester soutenu, celui de la clientèle locale peut être décisif comme l’appétit de la clientèle arabe pour des produits haut de gamme. Actuellement, il est encore trop tôt pour se prononcer sur la question des prix. Il est sans doute prévisible qu’une période de stabilité soit observée au cours des prochains jours. Les acheteurs vont vouloir analyser les options qui se présentent à eux et les vendeurs vont paniquer et ne plus savoir sur quel pied danser. Certains vont refuser de vendre et d’autres vont revoir leur espérance à la hausse. Pour le secteur foncier, nous ne voyons pas de changements majeurs entre l’avant ou l’après-Doha. Les promoteurs sont confrontés aux mêmes problèmes, la pénurie de parcelles intéressantes. Bien que beaucoup de biens-fonds soient sur le marché, beaucoup n’ont actuellement aucun intérêt : mal situés, peu de potentiel, prix incohérents. Sur le plan commercial, la réouverture de la rue Émir Béchir et le départ du sit-in de l’opposition des places Riad el-Solh et Debbas va t-il donner un nouvel élan au centre-ville qui compte des centaines de locaux disponibles depuis décembre 2006 ? Naturellement, il sera important de suivre l’évolution des demandes de la part des commerçants pour les secteurs auparavant affectés. En coopération avec RAMCO Tél.: 01-349910
Entre les événements sanglants survenus du 7 au 14 mai et les accords de Doha qui doivent entraîner l’élection d’un nouveau président de la République lundi prochain, le marché immobilier affiche une réelle maturité.
Si les affrontements violents entre factions rivales qui avaient fait 65 morts la semaine passée ont marqué les esprits et ont fait craindre les pires...