Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Washington et ses alliés arabes, ainsi que la Syrie et l’Iran saluent un « développement bienvenu »

Washington et ses alliés arabes, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie, ainsi que la Syrie et l’Iran ont tous accueilli favorablement, et parfois avec enthousiasme, l’accord de Doha. Un « développement bienvenu ». C’est en ces termes que l’accord de Doha a été salué par Washington. « Que cet accord ait été conclu à Doha est vraiment un développement bienvenu », a déclaré le secrétaire d’État adjoint au Proche-Orient, David Welch, au cours d’une conférence de presse. « C’est une avancée positive et nécessaire pour atteindre les objectifs de l’initiative de la Ligue arabe pour le Liban », a ajouté M. Welch. L’Égypte a salué mercredi l’accord conclu à Doha sur une sortie de crise au Liban, en appelant à une application « loyale » de ses dispositions. L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban a annoncé le soutien de son pays à l’accord de Doha. « L’Arabie saoudite annonce son soutien et son appui à l’accord interlibanais de Doha », a déclaré l’ambassadeur Abdel Aziz Khoja, actuellement à Riyad. « Nous sommes très heureux de la conclusion de cet accord », a ajouté l’ambassadeur saoudien, qui s’était longtemps impliqué dans les efforts diplomatiques engagés pour résoudre la crise politique au Liban. L’Égypte L’Égypte a salué l’accord par la voix du chef de sa diplomatie, Ahmad Aboul Gheit. Cité par l’agence MENA, ce dernier a déclaré : « L’accord met fin à une crise compliquée qui aurait pu emporter la stabilité du Liban, sans la sagesse de certains hommes politiques libanais et la vitesse de l’intervention arabe (...) ». « L’Égypte est en particulier soulagée (...) en ce qui concerne l’engagement de toutes les parties libanaises à ne pas recourir de nouveau aux armes pour résoudre les conflits ou réaliser des gains politiques », a-t-il ajouté. Le Caire attend une application « loyale » de l’accord de la part de toutes les parties en présence, a-t-il poursuivi, félicitant le Qatar pour son « rôle important et constructif ». La Jordanie a salué l’accord « historique » et espéré qu’il aurait « des répercussions concrètes sur le terrain », a affirmé dans un communiqué Nasser Jawdeh, ministre d’État pour l’Information. Les résolutions doivent être mises en pratique le plus rapidement possible afin de mettre fin aux souffrances du peuple libanais et de retrouver la paix, la sécurité et la stabilité politique, a-t-il ajouté. La Syrie et l’Iran aussi Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a salué hier l’accord de sortie de crise. Dans une déclaration à l’AFP à Manama, où il est une visite, M. Moallem a souligné « l’importance de l’entente à laquelle sont parvenus les frères au Liban » et « espéré que cette entente soit un prélude à un règlement de la crise politique au Liban ». Le ministre syrien a estimé encore que la stabilité du Liban est importante pour la Syrie. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a affirmé que l’Iran accueillait favorablement l’accord, a rapporté mercredi l’agence ISNA. « L’Iran accueille favorablement l’accord des parties libanaises pour régler la crise politique dans ce pays et félicite les parties libanaises, le comité ministériel de la Ligue arabe et le gouvernement du Qatar », a affirmé M. Hosseini. « La République islamique d’Iran espère que l’accord de Doha (...) assurera un avenir brillant et épanoui pour le peuple libanais et sera une première étape pour libérer les territoires libanais occupés » par Israël, a affirmé M. Hosseini. L’Union européenne Le diplomate en chef de l’Union européenne Javier Solana a appelé mercredi les partis libanais à appliquer au plus vite le « courageux » accord qu’ils ont conclu à Doha le jour même. « J’appelle toutes les parties à faire tout leur possible pour mettre en application toutes les clauses de l’accord de Doha, à commencer par l’élection du président, dès que possible, de bonne foi et en toute transparence », a déclaré M. Solana. Saluant « chaleureusement » l’accord concluant cinq jours de tractations, M. Solana a « félicité » les dirigeants libanais pour « cette courageuse décision qui doit permettre d’en finir avec l’impasse politique » qui a empêché l’élection présidentielle depuis novembre au Liban. « Plus que jamais, a-t-il assuré, l’UE est aux côtés du Liban et de son peuple, pour soutenir la souveraineté » du pays. Frattini : « Une contribution précieuse à la stabilité » Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, dont le pays est le premier contributeur de la force de l’ONU au Liban (Finul), a déclaré « avoir appris avec satisfaction » l’annonce d’un accord de sortie de crise dans ce pays, selon un communiqué officiel. « Nous attendons maintenant que toutes les parties s’engagent sans réserve à mettre en œuvre cet accord, en procédant à l’élection immédiate de (Michel) Sleimane et arrivent rapidement à former le gouvernement », souligne le communiqué du ministère. L’élection du général Sleimane « permettra au peuple libanais d’avoir un président élu sur une base consensuelle qui pourra fournir une contribution précieuse et impartiale à la stabilité du pays, en relançant l’activité politique et institutionnelle et en rétablissant une confiance réciproque entre les camps politiques opposés », selon ce texte. L’Italie fournit, avec 2 500 soldats, le principal contingent de la Force des Nations unies au Liban (Finul), qui compte 13 000 hommes, déployés depuis l’été 2006 dans le sud du pays pour s’interposer entre Israël et le Hezbollah. Ban Ki-moon salue l’accord Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est félicité de l’accord interlibanais et de l’élection très prochaine d’un nouveau président, a indiqué mercredi son service de presse dans un communiqué. « Le secrétaire général espère que cet accord sera le prélude à une période durable de réconciliation nationale, de stabilité politique, de paix et de progrès pour tous les Libanais et pour l’avenir de leur pays », a-t-il ajouté. La Grèce a salué l’accord et appelé tous les partis politiques du Liban « à le mettre en application en faisant preuve de confiance vis-à-vis aux institutions démocratiques ». Évoquant ses « liens forts d’amitié et de coopération avec le Liban », Athènes estime que « cet accord contribue au climat de compromis et de conciliation nationale » et appelle tous les partis du Liban à veiller à son application « en faisant preuve de bonne foi et de confiance vis-à-vis au fonctionnement des institutions démocratiques ».
Washington et ses alliés arabes, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie, ainsi que la Syrie et l’Iran ont tous accueilli favorablement, et parfois avec enthousiasme, l’accord de Doha.
Un « développement bienvenu ». C’est en ces termes que l’accord de Doha a été salué par Washington. « Que cet accord ait été conclu à Doha est vraiment un développement...