Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

« Résistance contre qui ? » « Je veux être la voix de ces centaines de milliers de Libanais… » Cet article signé Michel Hajj Georgiou, paru dans L’Orient-Le Jour du mercredi 14 mai, mériterait, à titre de mémoire, d’être inclus dans les manuels scolaires, afin de développer l’amour de la patrie chez nos jeunes qui seront les citoyens de demain. Je tiens à féliciter Me Abdel Hamid el-Ahdab pour son analyse « La chute de tous les dieux de paille ». Nous ne louerons jamais assez les médias et journalistes qui continuent leur travail d’information, en dépit des menaces qui sont proférées à leur encontre. Le Liban, phare de la liberté d’expression et de culture au Moyen-Orient, ou on l’aime et le protège ou on le quitte. Vive le Liban libre ! Denise FINAN Churchill avait raison Quelques mois après l’Anschluss durant la conférence de Munich en septembre 1938, Daladier et Chamberlain, se fiant à des promesses apaisantes, avaient fléchi devant Hitler concernant les Sudètes, croyant pouvoir endiguer sa chevauchée annexionniste. De retour à la Chambre des communes, à Londres, le gouvernement Chamberlain fut interpellé par Churchill, clamant prophétiquement : « Ils avaient le choix entre l’humiliation et la guerre, ils ont choisi l’humiliation, mais ils auront la guerre » et ils l’ont eue, cette guerre : septembre 1939… trop tard. Après le sit-in du centre-ville et suite à des propos rassurants, le gouvernement a fléchi devant le Hezb, croyant pouvoir réduire sa pugnacité, afin d’éviter la confrontation. Mais finalement, ils l’ont eue, cette confrontation : mai 2008... trop tard… Paul HADDAD Doux dingue Notre pays est très spécial, nous pratiquons une démocratie gérée par les armes et quelle démocratie ! D’un côté un parti armé jusqu’aux dents et de l’autre des partis censés être représentés par une armée réduite à l’inaction. Nous sommes un peuple qui a deux projets distincts pour ses enfants : d’un côté ceux qui leur préparent un avenir sur terre et de l’autre ceux qui leur promettent le bonheur au paradis. Nous avons deux sortes de dirigeants : ceux qui montrent leur visage au risque de se faire assassiner et ceux qui se terrent et laissent seulement leurs vociférations se faire entendre. Nous avons aussi deux sortes de citoyens : ceux qui sont partis travailler dans des pays où ils planifient leur futur et ceux qui sont restés et qui doivent planifier leurs vies au gré de vents qui tournent et se retournent. Cessons de gémir : c’est notre destin d’appartenir à un pays où les tornades sont provoquées par les hommes. Il est à prendre et à apprendre avec son soleil, sa douceur de vivre, sa chaleur humaine et ses nuages noirs, son horizon obscur et la violence qui surgit subitement au tournant. À prendre, oui, ou à laisser. Les derniers événements nous ont donné une sacrée leçon… Dolly TALHAMÉ NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
« Résistance contre qui ? »

« Je veux être la voix de ces centaines de milliers de Libanais… » Cet article signé Michel Hajj Georgiou, paru dans L’Orient-Le Jour du mercredi 14 mai, mériterait, à titre de mémoire, d’être inclus dans les manuels scolaires, afin de développer l’amour de la patrie chez nos jeunes qui seront les citoyens de demain.
Je tiens à...