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Le patriarche poursuit sa tournée aux États-Unis L’Université Villanova remet au cardinal Sfeir un doctorat honoris causa Philadelphie, de Habib CHLOUK

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui poursuit sa tournée aux États-Unis, a reçu hier un doctorat honorifique ès sciences humaines, en appréciation de la lutte qu’il a menée « en faveur de l’Église, du dialogue, de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance du pays ». C’est ce qu’a indiqué le père Élias Khalil dans une allocution au cours de laquelle il a rendu hommage à cet « homme sage » dans un pays qui « demeure l’exemple de la liberté en Orient ». Le doctorat a été décerné au cardinal Sfeir, ainsi qu’à quatre autres personnalités, au cours de la cérémonie de remise des diplômes de fin d’études à près de 1 500 étudiants à Villanova, organisée sur le campus de l’université en présence de plus de 15 000 invités, notamment plusieurs personnalités ainsi que la délégation qui accompagne le patriarche. Peu avant de quitter, un des diplômés, Mike Nataro, a insisté à prendre une photo avec le patriarche. Il lui a expliqué, « en un parfait arabe », qu’il a étudié deux ans durant au Liban et qu’il « prie pour que le drame de ce pays, que j’aime tant, se termine ». Auparavant, un dîner a été offert par l’Université Villanova en l’honneur de Mgr Sfeir, auquel étaient conviés de nombreuses personnalités libanaises et des représentants de responsables américains. Des allocutions ont été prononcées pour l’occasion rendant hommage au patriarche et « au peuple libanais ». Au cours du dîner, le président de l’université, le père Peter Donahue, a également remis au patriarche une médaille de la Sainte Vierge et de Jésus, une œuvre d’un des professeurs de l’université. De son côté, le patriarche Sfeir a souhaité que la conférence de Doha aboutisse à une entente entre les parties en conflit. Dans une allocution, il a évoqué le Liban « de saints Charbel, Rafca et Hardini, du bienheureux père Jacques ». Saluant la coopération entre l’Université Villanova et l’Université américaine des sciences et de la technologie (AUST) au Liban, Mgr Sfeir a insisté sur les liens d’amitié qui lient l’archevêque de Philadelphie, le cardinal Justin Rigali, au Liban. « Ma visite me permet de le remercier en mon nom et au nom de l’Église maronite. » Le cardinal maronite a par la suite évoqué dans son allocution « l’éducation catholique », soulignant que « vivre selon les principes catholiques sous-entend vivre sur une base de justice sociale ». Mgr Sfeir a appelé à un échange d’idées avec l’autre, « ce qui est susceptible d’enrichir le Liban ». À New Town En matinée, le cardinal Sfeir avait effectué une tournée à New Town où il a été accueilli par la foule sur le parvis de l’église Saint-Charbel, qui a été édifiée par les paroissiens, dont la majorité est originaire des villages du caza de Jbeil. Le patriarche, qui visite cette paroisse pour la première fois malgré les nombreux voyages qu’il a effectués aux États-Unis, y a présidé une procession suivie d’une messe. L’office divin a été suivi d’un déjeuner dans le salon de l’église offert par les familles de la paroisse.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui poursuit sa tournée aux États-Unis, a reçu hier un doctorat honorifique ès sciences humaines, en appréciation de la lutte qu’il a menée « en faveur de l’Église, du dialogue, de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance du pays ». C’est ce qu’a indiqué le père Élias Khalil dans une allocution au cours de...