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Le président de la Fédération espagnole critiqué de toutes parts

Déjà désavoué par les joueurs, le président de la Fédération espagnole de tennis (RFET) Pedro Munoz vient de se faire rappeler à l’ordre par le secrétaire d’État aux Sports et semble de plus en plus contesté au sein même de la RFET. L’affaire, née du choix critiqué de Madrid comme siège de la demi-finale de la Coupe Davis contre les États-Unis en septembre, prend chaque jour plus d’importance au pays des as de la terre battue et fait les choux gras de la presse espagnole. Vendredi, le secrétaire d’État aux Sports, Jaime Lissavetzky, a invité M. Munoz, personnalité haute en couleur, à « agir avec la plus grande mesure et la plus grande prudence ». Le malaise a grandi après l’envoi de SMS par le président aux joueurs et à leurs entraîneurs pour les « chambrer » après la désignation de Madrid contre l’avis des tennismen et, selon les médias espagnols, sous la pression de la région de Madrid, parraineur officiel de la Coupe Davis jusqu’en 2010. M. Munoz, en poste depuis janvier 2005, réagissait aussi à de vives critiques du n° 1 Espagnol et n° 2 mondial, Rafael Nadal. Moins d’une semaine après un communiqué commun des joueurs et du capitaine de l’équipe de Coupe Davis Emilio Sanchez-Vicario, critiquant les décisions du président de la RFET, Nadal avait enfoncé le clou lundi. « Nous (les joueurs) ne nous sentons pas représentés par lui et nous n’en voulons pas, avait lâché « Rafa » Nadal depuis Hambourg (Allemagne). Nous en avons terminé avec lui (...). Si le président dit une chose et fait son contraire, dans un nombre de cas infini, il ne peut continuer à être notre président. » « Goutte d’eau » M. Munoz a imposé Madrid, une ville à environ 600 mètres d’altitude, alors que les joueurs préféraient jouer au niveau de la mer, estimant que l’altitude favorise le jeu plus rapide des Américains. Le président s’est vanté de sa « victoire » auprès des joueurs, mais les SMS envoyés par M. Munoz n’ont pas été du goût de tout le monde au sein de la fédération, et, selon le journal Marca hier, une motion de censure à son encontre serait à l’étude. Certains membres de la RFET ont été par ailleurs très surpris par la publication d’un communiqué jeudi, émanant de la fédération et soutenant « majoritairement » Pedro Munoz. Le flou règne à la RFET et beaucoup vivraient mal la mauvaise image offerte par les instances fédérales espagnoles, contrastant avec les succès des joueurs sur les courts. Le secrétaire d’État aux Sports a demandé à M. Munoz d’« ouvrir un processus de dialogue qui permette l’entente entre la fédération et les principaux représentants du tennis espagnol ». Mais la relation entre le président et les joueurs semble avoir atteint un point de non-retour. « Le président s’est très mal comporté avec les joueurs », déclarait vendredi sur Radio Marca l’oncle et entraîneur de Rafael Nadal, Toni Nadal. « L’histoire des messages (SMS) a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. »
Déjà désavoué par les joueurs, le président de la Fédération espagnole de tennis (RFET) Pedro Munoz vient de se faire rappeler à l’ordre par le secrétaire d’État aux Sports et semble de plus en plus contesté au sein même de la RFET.
L’affaire, née du choix critiqué de Madrid comme siège de la demi-finale de la Coupe Davis contre les États-Unis en septembre, prend...