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Actualités - CHRONOLOGIE

Irak - Des centaines de soldats et de policiers irakiens, soutenus par des troupes américaines, déployés dans la ville Maliki à Mossoul pour diriger l’offensive contre el-Qaëda

Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a lancé hier ses forces contre el-Qaëda dans la ville de Mossoul (Nord), présentée comme le dernier bastion urbain du réseau extrémiste en Irak. Des centaines de soldats et de policiers irakiens, soutenus par des troupes américaines, ont pris position dans la troisième ville d’Irak, aux premières heures de l’opération la « Mère des deux printemps ». Les forces de sécurité ont déjà procédé à plus de 500 arrestations au cours des derniers jours à Mossoul, où les extrémistes – chassés de Bagdad et de l’ouest du pays depuis des mois – ont trouvé refuge. Selon des témoins, la ville de Mossoul est quadrillée par les forces de sécurité irakiennes. La circulation est interdite et tous les commerces sont fermés. De rares piétons se risquent dans les rues. Mossoul (près de 1,5 million d’habitants) abrite une population majoritairement arabe sunnite, mais également des chiites, des chrétiens et des Kurdes. « J’appelle nos forces armées et de sécurité à relever le défi et à gagner cette bataille, je les appelle à protéger les civils et à respecter les droits de l’homme », a déclaré à Mossoul M. Maliki. « L’opération “Oum al-Rabiain” (la mère des deux printemps) vient de commencer contre ceux qui s’en prennent à la sécurité à Mossoul et aux populations civiles », a annoncé à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le général Abdel Karim Khalaf. « Cette opération vise les terroristes et des criminels », a-t-il ajouté, en référence aux affiliés d’el-Qaëda, très actifs dans cette ville, située à 370 km au nord de Bagdad. « Le principal objectif est d’établir la sécurité à Mossoul et de la débarrasser des criminels d’el-Qaëda », a confirmé à la presse à Bagdad le porte-parole américain, le général Kevin Bergner. « C’est une opération menée et programmée par l’armée irakienne », a assuré l’officier. « La force multinationale apporte un soutien significatif à ces opérations en matière de logistique, de renseignements et de soutien aérien ». M. Maliki est arrivé à Mossoul en compagnie des ministres de l’Intérieur et de la Défense. Début février, il avait prévenu de l’imminence d’une bataille décisive contre el-Qaëda dans cette ville. C’est la seconde fois en moins de deux mois que M. Maliki met sa crédibilité en jeu, après avoir supervisé à la fin mars une opération contre des miliciens chiites, dans la grande ville portuaire de Bassora (Sud). Dans le même temps, les affrontements ont diminué à Sadr City, bastion chiite du nord-est de Bagdad, théâtre de combats qui ont fait des centaines de victimes et forcé des milliers d’habitants à la fuite. Des sources médicales irakiennes ont annoncé que des accrochages entre soldats américains et miliciens chiites ont fait cinq tués et 22 blessés dans la nuit de mardi à mercredi. L’armée américaine, en première ligne à Sadr City depuis la fin mars, a seulement fait état d’un tir de missile contre des militants chiites, dont deux ont été tués, dans ce fief de la milice du chef radical Moqtada Sadr, l’Armée du mahdi. Un accord entre le mouvement de Sadr et le gouvernement irakien est intervenu samedi pour mettre fin aux combats. Par ailleurs, dix-huit personnes ont été tuées hier et 35 blessées par un kamikaze qui s’est fait exploser lors d’une cérémonie de condoléances à l’ouest de Bagdad, selon des sources irakiennes de sécurité.
Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a lancé hier ses forces contre el-Qaëda dans la ville de Mossoul (Nord), présentée comme le dernier bastion urbain du réseau extrémiste en Irak. Des centaines de soldats et de policiers irakiens, soutenus par des troupes américaines, ont pris position dans la troisième ville d’Irak, aux premières heures de l’opération la «...