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Actualités - CHRONOLOGIE

CIMAISES La température des mouvements artistiques au Salon de mai à Paris

Pour sa soixantième édition, le Salon de mai à Paris se tient au cœur du quartier des galeries, à deux pas du Cirque d’hiver, sur 630 m2. Il réunit plus de 160 artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, créateurs d’installations, mais aussi photographes, dont la présence est renforcée depuis cette année. Le Salon de mai tient une place importante dans l’activité des plasticiens indépendants et reste un beau défi?: c’est un Salon où les artistes convoquent d’autres artistes pour présenter leurs œuvres, sans préoccupation commerciale. Naissance d’un Salon Le Salon de mai est créé en mai 1941 à Paris lorsque le critique d’art Gaston Diehl organise une exposition intitulée « Jeunes peintres de tradition française », qui avait un but militant, étant «?une forme d’insoumission à l’occupant, une manière de protester contre les idées sur l’art dégénéré, une occasion de braver la pseudomorale que l’on tentait d’instaurer… » (Histoire générale de l’art – Flammarion). Dès les années cinquante et pendant plusieurs décennies, le Salon de mai est l’une des manifestations les plus vivantes de l’art contemporain. Les amateurs, les marchands et les critiques viennent du monde entier pour prendre la température des mouvements esthétiques. Le Salon est ouvert à tous les courants plastiques et expressifs. Les tendances les plus novatrices y apparaissent, en faisant un lieu de grande liberté en matière créatrice, où le public peut confronter artistes connus ou inconnus. Tout l’art de notre temps S’y côtoient abstraction et figuration, surréalisme, nouvelle figuration, pop’art, figuration libre, art conceptuel, installations. L’art de notre temps s’y livre avec ses excès et ses audaces, avec sa fidélité au métier qui sait se réinventer. Cette pluralité de tendances est illustrée par des centaines de noms, dont beaucoup symbolisent aujourd’hui l’art vivant contemporain. Des aînés prestigieux – Couturier, Picasso, Matisse, Miro, Léger, Chagall, Hartung, Giacometti, Vasarely, Rebeyrolle, Calder, Moore, Soulages, Nicolas de Staël, Zao Wou Ki, Zadkine – y invitent de jeunes artistes. En 1954, Germaine Richier invite Mathieu, puis Kijno, et César fait ses débuts. Toute l’histoire de l’art moderne de la seconde moitié du XXe siècle est présente sur ses cimaises pour une fructueuse confrontation, d’Agam à Cremonini, de Dewasne à Schneider, d’Arman à Rustin. Laisser libre cours à la création Comme par le passé, le Salon de mai est persuadé qu’à travers les œuvres qu’il montre il tisse, malgré toutes les difficultés inhérentes aux Salons aujourd’hui, la toile sensible du regard de ses contemporains. Il reste convaincu de la nécessité de poursuivre une action pour que s’expriment librement le plus grand nombre d’expressions créatrices. Le Salon de mai rend hommage à deux artistes, Hugh Weiss, peintre, et Martine Boileau, sculpteur, qui ont su, par leur travail, promouvoir l’image du Salon de mai au-delà de nos frontières. Comme chaque année, le Salon de mai distingue aussi de jeunes talents émergents par l’attribution du prix Marin destiné à un peintre de moins de quarante ans, du prix de Coubertin à un sculpteur et du prix Géant des beaux-arts. Ces rendez-vous soulignent la volonté du Salon de mai d’aider la diffusion et la promotion de la jeune création. Jusqu’au 25 mai.
Pour sa soixantième édition, le Salon de mai à Paris se tient au cœur du quartier des galeries, à deux pas du Cirque d’hiver, sur 630 m2. Il réunit plus de 160 artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, créateurs d’installations, mais aussi photographes, dont la présence est renforcée depuis cette année. Le Salon de mai tient une place importante dans l’activité des...