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INFOS MÉDICALES

Sachez reconnaître la « bonne portion » Vous avez quelques kilos en trop ? Pratiquez une activité physique régulière et soyez vigilants sur les quantités d’aliments, d’autant que les calories en excès pèsent lourd sur la balance. Voilà une occasion de s’arrêter un peu sur la notion de « bonne portion », si délicate à définir. « On tend à sous-estimer d’au moins 25 % la taille des portions et donc le nombre de calories ingérées, de sorte que nous consommons peut-être des centaines de calories en trop chaque jour, sans le savoir », soulignent les auteurs de 30 minutes par jour pour un cœur solide. Voilà pourquoi ils proposent une sorte de guide des « portions parfaites ». Saviez-vous par exemple qu’une portion « parfaite » de viande ou de poisson pèse 75 grammes ? Certes, encore faut-il savoir ce que représentent ces 75 grammes… Rien de plus simple. Pour la viande, c’est le volume d’un paquet de mouchoirs en papier. Pour le poisson, celui d’un chéquier. Pensez également à l’« équivalent main ». Dans les deux cas, il s’agit approximativement de la taille d’une paume ouverte. Vous souhaitez accompagner votre viande ou votre poisson d’une portion de purée de pommes de terre ? Basez-vous sur le diamètre d’un dessous de verre ou là encore, sur la paume de la main. Un peu de fromage ? Quarante grammes représentent la « portion parfaite ». C’est l’équivalent de trois dés, ou du volume du pouce. Pour le dessert, prenez une part de gâteau d’environ 8 cm, soit l’équivalent d’une cassette audio ou des trois quarts de la paume de la main. Le chien, meilleur ennemi des allergies ? Le fait de vivre aux côtés d’un chien ou d’un chat dès leur plus jeune âge protège-t-il les enfants du risque d’allergies ? Des chercheurs allemands ont suivi pas moins de 9 000 de leurs petits concitoyens, de leur naissance jusqu’à l’âge de 6 ans. Selon les résultats, la présence d’un chien aurait bien un effet protecteur. Joachim Heinrich et ses collaborateurs à Munich ont interrogé les parents de ces enfants pour connaître leurs éventuelles manifestations allergiques (eczéma, asthme, rhinite allergique) et déterminer leur degré de contact avec des chiens. Ils ont également collecté des échantillons de sang chez plus de 3 000 petits et même mesuré les concentrations en endotoxines des matelas de 2 000 familles. Leur étude a conclu que « la présence d’un chien à la maison au cours de la petite enfance est associée à un taux significativement plus faible de sensibilisation aux pollens et aux allergènes inhalés, mais non pas à une sensibilisation spécifique aux poils de chien », explique Heinrich. Il y a donc bien protection contre les allergies, sans augmentation du risque d’allergie aux poils de chien. Selon lui, cette protection pourrait être induite de manière indirecte. Pour Joachim Heinrich, cet effet protecteur s’expliquerait par le fait que les enfants ayant un chien à la maison sont très exposés «  à un certain nombre de germes véhiculés sur les poils de leurs compagnons ». « L’exposition précoce à de multiples agents infectieux pourrait donc stimuler la maturation du système immunitaire », note le chercheur. Les jeunes parents doivent-ils pour autant acquérir un chien ? « Tant que nous ne comprendrons pas mieux les mécanismes sous-jacents à cet effet protecteur, nous ne pourrons proposer aucune recommandation », répond-il. En attendant, pour savoir si cet effet bénéfique perdure, Heinrich a d’ores et déjà programmé une nouvelle analyse. Elle se déroulera lorsque les bambins auront atteint l’âge de 10 ans. Une dysenterie percée à jour… Des chercheurs de l’Inserm, en France, viennent de découvrir comment shigella, une bactérie responsable d’une inflammation aiguë de l’intestin, anéantit nos défenses immunitaires. Une découverte importante puisque cette bactérie est responsable de dysenteries bacillaires – les shigelloses – qui figurent parmi les maladies diarrhéiques les plus sévères. Elles tuent près d’un million de personnes dans le monde chaque année, pour l’essentiel des enfants de moins de 5 ans. Et elles sévissent principalement en Afrique subsaharienne. L’équipe dirigée par Philippe Sansonetti vient de démasquer les stratégies développées par shigella pour contre-attaquer la protection antimicrobienne. Les auteurs développent à présent des recherches pour trouver des traitements capables de stimuler les défenses antimicrobiennes. « Ce programme de recherche ouvre des perspectives thérapeutiques encourageantes, non seulement pour la shigellose, mais également pour l’ensemble des maladies infectieuses ou inflammatoires de l’intestin », souligne Sansonetti. Source : Destination santé
Sachez reconnaître la « bonne portion »

Vous avez quelques kilos en trop ? Pratiquez une activité physique régulière et soyez vigilants sur les quantités d’aliments, d’autant que les calories en excès pèsent lourd sur la balance. Voilà une occasion de s’arrêter un peu sur la notion de « bonne portion », si délicate à définir.
« On tend à sous-estimer...