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SPECTACLE - Au théâtre Monnot, les 8, 9 et 10 mai L’Opéra de Pékin, un échantillon des arts de la scène pratiqués en Chine

C’est une véritable fête pour les yeux que nous promet l’Opéra de Pékin, qui débarque à Beyrouth pour trois représentations gratuites, les 8, 9 et 10 mai, au théâtre Monnot, avec une avant-première réservée aux invités et à la presse. De quoi nous sortir de la morosité ambiante et de nos interrogations angoissées sur l’avenir du pays. On doit la présence à Beyrouth d’une partie de la troupe de l’Opéra de Pékin (une vingtaine d’artistes sur scène) à l’institut Confucius de l’USJ qui l’a invitée en partenariat avec le théâtre Monnot et l’Université normale de Shenyang. Le mécénat d’une grande banque locale a également joué son rôle. Le spectacle sera un échantillon des arts de la scène pratiqués traditionnellement en Chine, dont le très illustre Opéra de Pékin. Il prévoit de la musique, notamment celle qui se joue aux joyeuses fêtes chinoises célébrant la venue du printemps, le bonheur de chanter et danser au milieu des fleurs, les sons du cor annonciateurs des bonnes nouvelles aux quatre coins du pays, sans compter un solo de jinghu (violon à deux cordes) interprété par Zhao Dayu, le président de l’Université normale de Shanyang en personne. Ces tableaux dits « civilisés » côtoieront d’autres morceaux, plus martiaux, marqués par le combat et les sauts périlleux. Il y a enfin des scènes de danse traditionnelles, y compris une danse tibétaine et d’autres scènes classiques de l’Opéra de Pékin. Malgré son origine et le nom qu’il porte, l’Opéra de Pékin n’est pas considéré comme un opéra exclusif d’une région. Il est davantage un mode de jeu théâtral faisant usage des mélanges de style et abordant les thèmes d’un répertoire commun à toutes les régions de la Chine. C’est ainsi qu’il existe partout, en Chine, des troupes qui se réclament du genre « Opéra de Pékin ». Fleuron de l’ensemble des genres théâtraux du pays, l’Opéra de Pékin exerce un impact croissant tant en Chine qu’à l’étranger. Nombreux sont, en ce moment, les amateurs et les adeptes venus du monde entier pour s’initier, en Chine, à cet art extraordinaire. Le programme présenté n’est qu’un premier jalon sur une longue route, nous promet-on. Il ne faudra pas oublier de réserver ses places à l’avance au théâtre Monnot.
C’est une véritable fête pour les yeux que nous promet l’Opéra de Pékin, qui débarque à Beyrouth pour trois représentations gratuites, les 8, 9 et 10 mai, au théâtre Monnot, avec une avant-première réservée aux invités et à la presse. De quoi nous sortir de la morosité ambiante et de nos interrogations angoissées sur l’avenir du pays.
On doit la présence à...