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Pas de motivation politique à la décapitation de Syriens, affirme le ministre saoudien de la Justice

Le ministre saoudien de la Justice, Abdallah al-Cheikh, dont le pays est en froid avec Damas en raison de la crise libanaise, a exclu hier toute motivation politique à la récente décapitation en Arabie saoudite de trois Syriens, reconnus coupables de trafic de drogue. « On ne peut pas imaginer que nous exécutions une quelconque personne pour des motivations politiques », a déclaré le ministre aux journalistes à Doha où il participait à une conférence sur la justice dans le monde arabe. Il était interrogé sur le rassemblement de protestation tenu le 21 avril à Damas par des dizaines de Syriens contre la décapitation, trois jours auparavant, de deux de leurs compatriotes en Arabie saoudite. Un autre Syrien, également condamné à mort pour trafic de drogue, a été décapité vendredi dans le royaume saoudien. « Les exécutions en Arabie saoudite n’obéissent pas aux tempéraments. Ce sont des jugements rendus par des tribunaux saoudiens, qui appliquent la charia (loi islamique) sans distinction », a-t-il ajouté. Selon une organisation syrienne des droits de l’homme, sur 2 500 à 3 000 Syriens emprisonnés en Arabie saoudite, 300 risquent la mort sous des accusations de trafic de drogue.
Le ministre saoudien de la Justice, Abdallah al-Cheikh, dont le pays est en froid avec Damas en raison de la crise libanaise, a exclu hier toute motivation politique à la récente décapitation en Arabie saoudite de trois Syriens, reconnus coupables de trafic de drogue. « On ne peut pas imaginer que nous exécutions une quelconque personne pour des motivations politiques », a...