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Actualités - CHRONOLOGIE

Cyclisme - Amstel Gold Race dimanche L’ouverture des Ardennaises

L’équipe Rabobank, en échec depuis sept ans dans sa course favorite, joue à domicile demain dans l’Amstel Gold Race, qui ouvre sur les petites routes tournicotantes du sud des Pays-Bas la semaine des classiques ardennaises. Avant la Flèche Wallonne (mercredi) et Liège-Bastogne-Liège (le dimanche suivant), l’unique classique néerlandaise propose un terrain exigeant, hérissé de 31 côtes, propre à décourager la plupart des spécialistes du récent Paris-Roubaix. L’arrivée au sommet du Cauberg, la colline qui surplombe la bourgade touristique de Valkenburg, complique la donne pour les prétendants. Deux options s’offrent pour l’essentiel : anticiper en attaquant dans le final, comme l’ont fait les deux derniers vainqueurs, le Luxembourgeois Frank Schleck (2006) et l’Allemand Stefan Schumacher (2007), ou bien attendre le sprint d’un petit groupe, ce qui réussit aux Italiens Davide Rebellin (2004) et Danilo Di Luca (2005). L’armada Rabobank a pour avantage de pouvoir jouer sur les deux tableaux. Avec les Néerlandais Robert Gesink, la révélation de Paris-Nice, et Thomas Dekker, pour attaquants, mais aussi avec l’Espagnol Oscar Freire pour puncheur, puisque le triple champion du monde a fixé rendez-vous au Cauberg après son succès le 9 avril dans Gand-Wevelgem. Pour la formation orange, dirigée par Erik Dekker qui reste le dernier Néerlandais à avoir inscrit son nom au palmarès (2001), la situation est inédite. Elle aimerait trouver un héritier à Michael Boogerd, qui était à la fois une assurance tous risques pour le podium (7 fois entre 1999 et 2006) et un handicap tactique compte tenu de ses limites au sprint. Un parcours casse-pattes Sur ce parcours casse-pattes de 257,4 kilomètres, qui réclame résistance et explosivité, les « Oranje » disposent du soutien de leur public, venu toujours en foule dans la région de Maastricht. Mais, pour troubler la fête, un « pépin » est toujours à craindre, surtout à cause des coureurs venus d’Espagne et surtout d’Italie. Omniprésent au récent Tour du Pays basque, Damiano Cunego conduit l’équipe Lampre avec son compatriote Alessandro Ballan, l’un des rares spécialistes de Paris-Roubaix (3e) à enchaîner. La révélation néerlandaise Martijn Maaskant (4e à Roubaix) est dans le même cas. Outre Cunego, l’Italie compte sur Davide Rebellin (Gerolsteiner), toujours exact au rendez-vous, voire Riccardo Ricco (Saunier Duval), autre puncheur d’élite, ou Giovanni Visconti, premier représentant d’une équipe Quick Step affaiblie par l’absence du champion du monde Paolo Bettini. L’Espagne, absente du palmarès, attend Alejandro Valverde, appuyé par Joaquin Rodriguez au sein de la formation Caisse d’épargne. Mais tous ont à craindre la puissance de feu de l’équipe CSC qui présente plusieurs candidats potentiels, le Néerlandais Karsten Kroon et surtout Frank Schleck, retardé par une chute l’année passée. Les équipes françaises, souvent en deuxième rideau, espèrent cette fois voir la lumière. Deux de leurs représentants s’alignent avec quelque ambition, Sylvain Chavanel (Cofidis) et plus encore le Belge Philippe Gilbert (Française des jeux).
L’équipe Rabobank, en échec depuis sept ans dans sa course favorite, joue à domicile demain dans l’Amstel Gold Race, qui ouvre sur les petites routes tournicotantes du sud des Pays-Bas la semaine des classiques ardennaises.
Avant la Flèche Wallonne (mercredi) et Liège-Bastogne-Liège (le dimanche suivant), l’unique classique néerlandaise propose un terrain exigeant,...