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JO - Les autorités chinoises auraient couvert le décès d’au moins 10 ouvriers travaillant sur le chantier du « Nid d’oiseau » Premier test pour le Stade olympique de Pékin

L’emblématique Stade olympique de Pékin, plus connu sous le surnom de « Nid d’oiseau » en raison de sa structure en branches d’acier entrelacées, va passer son premier test en accueillant le challenge de marche organisé par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Ce stade, qui a coûté 500 millions de dollars, accueillera les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux et les épreuves d’athlétisme des JO (8-24 août). Quelque 20 000 spectateurs sont attendus à l’occasion de l’International Race Walking Challenge, premier grand rendez-vous sportif du stade auquel devraient prendre part 33 athlètes issus de 10 pays et régions. Il s’agit là de l’un des 42 tests grandeur nature que les organisateurs ont programmés avant l’ouverture des Jeux. Situé à proximité du « Nid d’oiseau », le Centre national de natation, surnommé « Cube d’eau », constitue l’autre site remarquable des JO. Achevé en décembre dernier, il a accueilli son premier événement-test en février, l’Open de Chine de natation. Si les travaux se poursuivent dans l’enceinte du Stade olympique, l’essentiel de sa structure est en place et les athlètes en compétition ne devraient aucunement être gênés. Vice-président exécutif du comité d’organisation des Jeux, Yang Shu’an a assuré que les événements préolympiques ont pour but de s’assurer que « tout fonctionne bien ». Vague de protestations Il était initialement prévu que les 31 sites olympiques soient tous achevés fin 2007, mais les organisateurs ont expliqué que le stade national serait finalement terminé plus tard, probablement en mai, en raison des travaux supplémentaires que requiert l’organisation des cérémonies d’ouverture et de clôture. Certaines installations doivent encore être mises en place, et notamment une partie des 90 000 sièges. Alors que la Chine affronte une vague de protestations au sujet du Tibet et des droits de l’homme, les travaux concernant les infrastructures des Jeux ont rencontré plusieurs problèmes d’envergure, même si le Comité international olympique (CIO) a, à plusieurs reprises, loué les préparatifs. Le chantier du grand stade a débuté en décembre 2003, sa construction ayant été attribuée au consortium de conception englobant Herzog et de Meuron (Suisse). Les travaux ont ensuite été interrompus en août 2004 lorsque fut décidé de supprimer le toit rétractable et avec lui quelque 9 000 places, dont le coût avait été jugé excessif. Engagés dans une course contre-la-montre, les organisateurs avaient ensuite recruté des bataillons d’ouvriers venus des campagnes pour rattraper le retard. Le Sunday Times a rapporté dimanche que les autorités chinoises ont « couvert » le décès d’au moins 10 ouvriers. Le journal affirme que les officiels chinois ont acheté le silence des familles des victimes en leur payant une compensation financière élevée, d’environ 17 400 euros, alors que les ouvriers non qualifiés gagnent 4 euros par jour et les soudeurs qualifiés moins de 5,5 euros. Après de multiples dénégations, les autorités chinoises ont finalement admis que deux ouvriers étaient morts sur le site, l’un en 2006 et l’autre en 2007.
L’emblématique Stade olympique de Pékin, plus connu sous le surnom de « Nid d’oiseau » en raison de sa structure en branches d’acier entrelacées, va passer son premier test en accueillant le challenge de marche organisé par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).
Ce stade, qui a coûté 500 millions de dollars, accueillera les cérémonies d’ouverture et...