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Nancy : la meilleure défense ne suffit pas...

Être la meilleure défense du championnat ne suffit pas : Nancy en a fait l’amère expérience ce week-end en se faisant déposséder par Marseille de sa 3e place, à la différence de buts. « Un championnat, c’est complet, c’est global. On part donc à égalité pour les cinq dernières journées », assure Jonathan Brison, un milieu de terrain qui sait que c’est en redevenant efficace que Nancy pourra répondre à la puissance marseillaise. Et décrocher le billet pour le tour préliminaire de la C1. Lors des cinq matchs qui viennent, l’équipe au chardon veut donc redevenir piquante. Comme elle l’était en début de championnat (21 buts marqués en 13 matches, 2e attaque), n’imaginant pas que l’OM, alors à 17 points derrière, deviendrait son principal adversaire. Le club Phocéen, 19e, était alors au bord de l’implosion, avec une attaque minimale (9 buts, avant dernière attaque à l’époque devant Metz). Mais avec l’arrivée d’Éric Gerets, Marseille s’est (re)découvert un style autour des Cissé, Niang, Nasri ou Valbuena, et une attaque performante. Au retour du printemps, la différence a fondu, et les Olympiens en ont fait de même sur leur proie. La différence : l’efficacité sur les 20 derniers matches (40 buts marqués à l’OM contre 16 pour Nancy). Sur ces 20 derniers matches, l’OM a gagné 13 fois (5 nuls, 2 défaites), contre 6 succès (9 nuls, 5 défaites) pour Nancy. Limite offensive « Marseille a fait un beau parcours. Mais l’égalité de points veut dire que nous avons fait le même. Il n’y a pas de souci. Un championnat dure 38 journées », se rassure Brison, conscient cependant que, malgré un passage difficile, l’ASNL a dépassé tous ses espoirs de début de compétition. Les Lorrains étaient en effet partis pour assurer une quatrième saison en L1, performance inédite depuis une vingtaine d’années. Mais l’absence de renforts estivaux, qui aurait pu être un handicap, s’était avérée un atout. Ils avaient pris le meilleur sur des équipes encore en manque de repères. Cependant, cette constance dans l’effectif a également eu des revers. Blessures, suspensions et CAN ont limité une équipe (parfois seulement 17 joueurs opérationnels dans le groupe), qui, si elle a gardé ses valeurs défensives (24 buts encaissés, toujours meilleure défense de L1), a manqué de solutions offensives (37 buts inscrits seulement, 7e attaque de L1). Cette carence, les joueurs l’acceptent. Et l’expliquent par un manque de réussite. Insuffisant car d’autres raisons sont valables : l’absence de buteurs attitrés (Hadji/7 buts et Kim/6), le mutisme de Fortuné (qui n’a pas marqué de la 7e à 33e journée), la difficile gestion des matches car Nancy est devenue une équipe à battre. Si près du but, l’ASNL est décidée à répondre. « Quand on voit l’euphorie des Marseillais, on a l’impression que le championnat est terminé, affirme David Sauget. Nous sommes à égalité avec eux. Tout reste à jouer, il reste cinq matchs. Nous n’avons pas dit notre dernier mot. »
Être la meilleure défense du championnat ne suffit pas : Nancy en a fait l’amère expérience ce week-end en se faisant déposséder par Marseille de sa 3e place, à la différence de buts.
« Un championnat, c’est complet, c’est global. On part donc à égalité pour les cinq dernières journées », assure Jonathan Brison, un milieu de terrain qui sait que c’est en...