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« La vue, une grâce qu’on ne sait apprécier que lorsqu’on risque de la perdre »

On l’appellera Habib. Lorsque son problème a commencé, il n’avait que 10 ans. « Mon œil gauche était atteint d’une maladie qui menaçait de me priver de la vue », confie-t-il. L’espace d’un diagnostic, la vie de l’enfant a été bouleversée de fond en comble. « J’ai subi une première greffe de cornée à l’âge de 21 ans, raconte-t-il. Elle appartenait à un homme de 75 ans. Mais l’opération s’est soldée par un échec. Cinq ans plus tard, j’étais en voiture avec des amis lorsque j’ai senti que quelque chose obscurcissait mon œil droit. J’ai paniqué à l’idée de devenir malvoyant. J’ai décidé alors de subir une deuxième greffe à l’œil gauche. » Cette fois-ci, l’opération a réussi et Habib a commencé à recouvrer la vue quelques semaines après l’intervention. « Je ne peux pas vous décrire l’angoisse qui avait précédé l’intervention, poursuit-il. J’étais terrorisé. La vue est une grâce qu’on ne sait apprécier que lorsqu’on risque de la perdre. C’est la chose la plus horrible qui puisse arriver à quelqu’un. Il est important de sensibiliser l’opinion publique à la noblesse de ce geste qui profite à tant de malades et qui leur permet de renouer avec la vie. »
On l’appellera Habib. Lorsque son problème a commencé, il n’avait que 10 ans. « Mon œil gauche était atteint d’une maladie qui menaçait de me priver de la vue », confie-t-il. L’espace d’un diagnostic, la vie de l’enfant a été bouleversée de fond en comble.
« J’ai subi une première greffe de cornée à l’âge de 21 ans, raconte-t-il. Elle appartenait à un...