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Football - Le leader de la Ligue 1 a été un peu sonné par un week-end délicat Lyon doit ressortir les griffes en Coupe de France

Un peu sonné par un week-end délicat en Ligue 1, Lyon doit réagir en évitant un nouveau faux pas à domicile ce soir en Coupe de France. Une contre-performance devant Metz en quart de finale à Gerland signifierait la fin de ses ambitions dans une épreuve qui fuit l’OL depuis 1973, date de sa troisième et dernière victoire après celles de 1964 et 1967. Fragilisé en Ligue 1 – Bordeaux a repris cinq points en deux rencontres et pointe à quatre longueurs –, l’OL veut donc se remettre sur le bon chemin et laver devant son public l’affront de l’égalisation rennaise dans le temps additionnel (1-1) lors de la 33e journée. « Il va falloir un autre état d’esprit », prévient Karim Benzema. « Face à Rennes, nous ne sommes pas rentrés comme il le faut dans le match. Nous n’avons pas mis l’impact physique qu’il fallait. Et comme à Marseille, nous nous sommes fait bouger. Il va falloir vraiment montrer un autre visage et un autre état d’esprit. » Pour se motiver, Lyon peut se rappeler qu’il n’a plus disputé de demi-finale depuis 1998 face à Lens (défaite 2-0), et de finale depuis 1976 (défaite devant Marseille, 2-0). L’OL veut donc inverser la tendance paradoxale qui veut que lors de ses années de gloire – la série de titres en Ligue 1 depuis 2002 – il est plutôt habitué aux échecs retentissants dans l’épreuve reine du football français. Ces deux dernières années, le bourreau des ambitions lyonnaises dans la quête d’un premier doublé hexagonal depuis celui d’Auxerre en 1996 s’appelle Marseille : à domicile en 2006 (1-2) puis au Vélodrome en 2007 (2-1). Piège Lyon voudrait donc inverser une tendance que le tirage au sort de la Coupe explique en partie puisque l’OL n’a disputé à domicile que quatre rencontres sur les 21 dernières. Si, dans l’absolu, le leader de la Ligue 1 fait figure de favori face à un adversaire déjà relégué en L2, Alain Perrin se méfie : « A priori, il n’y a pas photo entre une Ligue 1 et une équipe de CFA », dit l’entraîneur lyonnais en faisant référence à l’exploit de Carquefou (CFA2) face à Marseille. « Et je rappelle que nous avons eu beaucoup de mal à nous défaire en 16es de finale de Croix-de-Savoie, une équipe elle aussi en CFA (ndlr, 0-1). Et Metz est meilleur que Croix-de-Savoie, donc il faut vraiment se méfier. D’autant que Metz n’a plus que la Coupe pour rêver dans cette fin de saison et possède un entraîneur, Yvon Pouliquen, qui a gagné cette épreuve avec une équipe qui descendait en Ligue 2, Strasbourg, en 2001. » Est-ce donc le match piège par excellence ? « Oui », répond Alain Perrin. « Et on sait que dans un cas comme celui-ci, toute suffisance et tout relâchement peuvent être fatals. Nous avons été avertis par Rennes, samedi. À nous de réagir face à Metz. » Alain Perrin sera privé de Jérémy Toulalan, blessé, et s’inquiète pour Juninho et Fabio Grosso, touchés face à Rennes. Kader Keita, qui était suspendu face à Rennes, et François Clerc, remis de sa bronchite, réintègrent le groupe.
Un peu sonné par un week-end délicat en Ligue 1, Lyon doit réagir en évitant un nouveau faux pas à domicile ce soir en Coupe de France.
Une contre-performance devant Metz en quart de finale à Gerland signifierait la fin de ses ambitions dans une épreuve qui fuit l’OL depuis 1973, date de sa troisième et dernière victoire après celles de 1964 et 1967.
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