Inflation Les employés de banque pour un réajustement des salaires

Le conseil des délégués de la Fédération des syndicats des employés de banque a souligné la nécessité de relever le salaire minimum et de réajuster les autres tranches de salaire de façon à ce que les augmentations correspondent à l’indice de cherté de vie. Il a dit être opposé aux propositions de certains organismes économiques qui souhaitent que les augmentations de salaire consenties au cours des dix dernières années à certains employés soient déduites de la prochaine augmentation des salaires. Le conseil a par ailleurs décidé de reporter sa décision concernant son ralliement à l’ordre de grève auquel a appelé la CGTL à une réunion qu’il tiendra le 2 mai prochain. En revanche, il a mis l’accent sur l’importance de maintenir les doléances sociales à l’abri des tiraillements politiques. Par ailleurs, dans son communiqué, la Fédération générale des syndicats sectoriels a souligné « la nécessité de réajuster les salaires et d’augmenter le salaire minimum, étant donné que cette majoration des salaires dynamiserait l’activité économique dans le pays et par conséquent la croissance économique ». Elle a estimé que « la cherté de vie a contraint la CGTL à réclamer un réajustement des salaires qui est un droit à toute personne à revenu limité ». La Fédération a exhorté « les autorités concernées à prendre les mesures préventives nécessaires pour faire face à la hausse des prix des produits qui a été enregistrée dès que les médias ont commencé à faire état d’une possible augmentation des salaires ». D’autre part, la Fédération nationale des syndicats des ouvriers au Liban-Sud a appelé à une participation à l’ordre de grève à laquelle a appelé la CGTL pour le 7 mai prochain. De son côté, la Fédération des syndicats des ouvriers du mohafazat de Beyrouth a également soutenu l’ordre de grève de la CGTL, soulignant « la nécessité de réajuster les salaires conformément au pourcentage scientifique avancé par la CGTL, tout en confortant l’action des autorités de contrôle des prix et des monopoles ». Par ailleurs, les forces politiques et syndicales ainsi que les représentants des institutions de la société civile au Liban-Nord ont tenu hier une réunion élargie au terme de laquelle ils ont exprimé leur soutien au mouvement revendicatif des syndicats ouvriers, tout en s’étonnant de « l’indifférence du Premier ministre Fouad Siniora face aux doléances sociales équitables ».