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Un peu plus de... Le disco est de retour

Les revivals sont très tendance. On se plaît beaucoup, en fonction de la génération à laquelle on appartient, à revenir en arrière, là où l’insouciance était de rigueur. Si les trentenaires et les quadragénaires se rappellent avec émoi les années 80 et courent les soirées 80’s aux quatre coins de la planète, Beyrouth inclus, les quinquas (et plus) sont, quant à eux, très attachés à l’époque disco. Le dernier film de Fabien Onteniente, tout simplement intitulé Disco, avec Franck Dubosc en tête d’affiche aux côtés d’Emmanuelle Béart et Samuel le Bihan, vient de sortir en France. Si cette comédie est malheureusement une farce inconsistante sur un groupe de quadragénaires qui rêvent de gagner un concours de danse, elle a provoqué dans le paf français une effervescence de programmes sur le disco. Et hop, on ressort les boules à facettes, les pantalons pattes d’eph, les disques des Boney M, des Bee Gees, de Donna Summer ou des Village People. Ressortis des cartons aussi, les boots à talons, les chemises en soie à jabot, les brushings volumineux et les chaînes en or. Nicolas Sarkozy n’a pas inventé le Bling Bling, le disco l’avait fait bien avant lui. Les adeptes de ce qui brille vont être servis. Aux oubliettes la tecktonik et autres morceaux de rap, voici revenu le temps des déhanchés à la Travolta. Si l’acteur relancé par Tarantino est devenu un gros calibre du cinéma américain, il symbolise presque quasiment à lui seul cette époque où danser était un acte de grande sensualité, tant pour les femmes que pour les hommes… surtout pour les hommes. Le geste à la Travolta, le bras en diagonale et le doigt pointé vers le ciel, est devenu un geste culte et le style du jeune John dans Saturday Fever est aujourd’hui une référence. Tous les gens qui ont vu le film en salles se souviennent sans peine de cette piste de danse aux néons multicolores où Travolta était le roi du disco. Le film a très mal vieilli, mais les chansons des Bee Gees n’ont pas pris une ride. You Should Be Dancing, Yeaaaaah ou le mythique Stayin’ Alive sont des incontournables de l’ère disco. Jamais une bande originale de film n’aura autant cartonné. Trente ans après, on entend encore ces rythmes dans les clubs les plus branchés de la plupart des pays. Même Madonna s’y est mise il y a trois ans en «?samplant?» les Abba, autre grand groupe culte de l’époque, sur son avant-dernier album, Confessions on a Dancefloor. Dix ans, tout au plus 15 pour l’époque disco, une époque richissime en création musicale. Du début des années 70 au début des années 80, le disco aura transcendé les jeunes, et de nombreux artistes auront surfé sur la vague disco. Baccara et Yes Sir, I Can Boogie, les Boys Town Gang et Can’t Take My Eyes off of You – que beaucoup appellent «?I love you baby?» – Cerrone avec Supernature, Earth Wind and Fire, George Benson, Eruption et leur célèbre One Way Ticket… (to the blue), Gloria Gaynor et I Will Survive, Indeep avec Last Night a DJ Saved my Life, les Jacksons, les Weather Girls et It’s Raining Men, les Lipps Inc. avec Funky Town, Michael Zager Band et Let’s All Chant… Ou encore les Français, Patrick Hernandez, Patrick Juvet, Claude François, Dalida et Sheila, entre autres, auront marqué cette époque. Une belle époque. On ne peut pas ne pas se lever et danser quand on entend les premières notes de Magnolias Forever de Claude François, dont les trente ans du décès ont rendu hystériques les médias français (on a frôlé l’overdose de très près). Eh oui, le disco est de retour, au plus grand dam des fans de punk ou de reggae de la même époque. Les soirées disco reviennent en force et la tournée des stars oubliées du genre fait de l’ombre à celle des années 80. Il est donc temps d’épousseter vos vieux pattes d’éléphant (ou ceux de votre mère), d’arborer à nouveau votre chaîne en or qui brille et de mettre une tonne de laque dans votre coiffure afro à la Jackson 5… le Bling Bling, le vrai, est de retour. Rebienvenue dans le monde féerique des Abba et consorts. «? Gimme gimme gimme a man after midnight…?»
Les revivals sont très tendance. On se plaît beaucoup, en fonction de la génération à laquelle on appartient, à revenir en arrière, là où l’insouciance était de rigueur. Si les trentenaires et les quadragénaires se rappellent avec émoi les années 80 et courent les soirées 80’s aux quatre coins de la planète, Beyrouth inclus, les quinquas (et plus) sont, quant à eux,...