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800 endroits au Liban-Sud contiennent des bombes à sous-munitions Ban Ki-moon : 30 % de la population libanaise affectée par les mines antipersonnel

À l’occasion de la journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines antipersonnel et pour l’assistance à la lutte antimines, aujourd’hui vendredi 4 avril, le PNUD a publié, dans un communiqué, le message du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Le secrétaire général a ainsi observé qu’« à cause de la présence de mines dans au moins 68 pays, dont le Liban, des millions d’hommes, de femmes, de garçons et de filles vivent dans la peur d’être tués, de perdre un membre ou de ne plus pouvoir gagner leur vie ». Il a précisé qu’« en 2007, près de 6 000 personnes ont été victimes de mines ou de restes explosifs de guerre ». Un bilan heureusement moins lourd que ceux enregistrés les années précédentes. D’ailleurs, « dans le monde entier, les programmes de lutte antimines permettent chaque année de nettoyer près de 100 km2 de terrain de la présence de mines et enseignent à plus de 7 millions de personnes comment se protéger du danger dans les zones minées ». Évoquant le Liban, M. Ban a observé que « les efforts d’estimation de l’ampleur de la contamination provenant du récent conflit de 2006 sont continus, mais on estime qu’il y a 800 endroits au Liban-Sud qui contiennent des bombes à sous-munitions ». Le secrétaire général a également estimé que « les restes des explosifs de la guerre affectent plus de 30 % de la population libanaise ». Cette journée internationale, a précisé le secrétaire général, rappelle le défi que représente la protection des droits de près d’un demi-million de survivants des mines. « S’ils ne reçoivent pas le soutien nécessaire, ils risquent de connaître toute leur vie durant la pauvreté et la discrimination et de rester sans soins médicaux adéquats ni services de réadaptation ». Saluant « les initiatives en cours visant à éliminer les bombes à sous-munitions, qui portent atteinte aux civils de façon intolérable », le secrétaire général des Nations unies a invité « tous les États qui ne l’ont pas encore fait à ratifier tous les instruments relatifs au désarmement, aux droits humanitaires et aux droits de l’homme qui concernent les mines antipersonnel, les restes des explosifs de guerre et les personnes ayant survécu aux effets dévastateurs de ces engins ». « Ce n’est que par une ratification aussi large que possible de ces instruments de lutte et un respect sans faille de leurs dispositions que la communauté internationale pourra éviter de nouvelles blessures et de nouveaux décès, tout en veillant à ce que les victimes et leurs familles jouissent intégralement de leurs droits », a-t-il conclu.
À l’occasion de la journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines antipersonnel et pour l’assistance à la lutte antimines, aujourd’hui vendredi 4 avril, le PNUD a publié, dans un communiqué, le message du secrétaire général des Nations unies, Ban
Ki-moon.
Le secrétaire général a ainsi observé qu’« à cause de la présence de mines dans au...