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Présidentielle US Offensive de charme de Barack Obama en Pennsylvanie

Le prétendant démocrate à la Maison-Blanche, Barack Obama, a lancé une offensive de charme en Pennsylvanie, où une primaire pour départager les deux rivaux démocrates est prévue le 22 avril. À côté des meetings géants comme celui qui a réuni quelque 22 000 personnes dimanche sur une pelouse de Penn State, l’Université d’Etat de Pennsylvanie, M. Obama s’est ménagé quelques pauses pour discuter football dans un bar populaire, jouer au bowling et même nourrir un veau au biberon. Lors de ses réunions électorales, comme dimanche soir à Harrisburg devant quelque 1 700 personnes enthousiastes, le sénateur passe en général plus de temps à répondre aux questions du public qu’à prononcer son discours. Ces séances de questions-réponses sont toujours les plus appréciées des auditeurs. « J’aime cette façon de faire de la politique de proximité. Cela aide les gens à mieux me connaître », a expliqué M. Obama au cours d’une conférence de presse à Johnstown. Quand M. Obama a fait son entrée au bowling d’Altoona, samedi soir, les habitués du lieu ont lâché leurs frites imbibées de ketchup et de fromage fondu, posé leur bière et se sont demandés ce qu’un candidat à la Maison-Blanche venait faire dans leur antre. « Jouer au bowling », a dit M. Obama, les manches de chemise roulées jusqu’aux coudes. « Je voudrais simplement dire que la dernière fois que j’ai joué au bowling c’était il y a 30 ans quand j’avais 16 ans », a-t-il prudemment ajouté. « Mon plan pour l’économie est meilleur que mon jeu », a assuré le sénateur de l’Illinois après un lancer calamiteux. « Il vaudrait mieux », a répondu un joueur du tac au tac. Malgré la qualité discutable du jeu du sénateur, le public semblait conquis. M. Obama et Hillary Clinton sont engagés dans une lutte serrée pour obtenir l’investiture démocrate et la primaire de Pennsylvanie revêt pour eux une importance majeure. Mme Clinton est favorite, mais « la Pennsylvanie aime les outsiders », fait remarquer le sénateur Bob Casey, qui soutient M. Obama. Samedi matin, M. Obama s’était rendu au Sharky’s Café, un bar populaire typique d’Amérique du Nord avec tables de billard et des télévisions branchées sur des chaînes de sport. « On m’a parlé d’une bière locale... Comment on l’appelle déjà... Yuengling ? » demande faussement ingénu M. Obama. « Yuengling bien sûr. Comme si vous ne le saviez pas », répond en riant un consommateur. Yuengling est l’une des plus anciennes brasseries des États-Unis basées en Pennsylvanie. Après avoir bu une petite gorgée de bière, serré des mains, posé pour des photos et signé quelques autographes, M. Obama est reparti applaudi par tous les consommateurs. Dimanche, avant de se rendre à Harrisburg, M. Obama a fait de nouveau un arrêt impromptu dans un bar à Burnham. Ce bar s’appelle le J. P. Edward’s, un nom qui rappelle celui de l’ancien candidat à l’investiture John Edwards qui ne s’est pour l’instant prononcé ni pour M. Obama ni pour Mme Clinton. Interrogé pour savoir si c’était une coïncidence, un membre de l’équipe Obama a répondu par un éclat de rire. Quand M. Obama est entré, il n’y avait qu’une poignée de consommateurs mais la nouvelle s’est propulsée à la vitesse de l’éclair. En quelques minutes, des dizaines de personnes se sont ruées vers le bar rendant nerveux les agents du Secret Service chargés de la sécurité du candidat. M. Obama poursuit sa tournée en Pennsylvanie jusqu’au 2 avril.
Le prétendant démocrate à la Maison-Blanche, Barack Obama, a lancé une offensive de charme en Pennsylvanie, où une primaire pour départager les deux rivaux démocrates est prévue le 22 avril. À côté des meetings géants comme celui qui a réuni quelque 22 000 personnes dimanche sur une pelouse de Penn State, l’Université d’Etat de Pennsylvanie, M. Obama s’est ménagé...