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« Kalila et Doumna » par Doris Lessing

La préface de Doris Lessing traduit très justement l’impression que donne le livre : « Actuel, vivant, roboratif, plein de verve et divertissant. Je défie quiconque en entame la lecture de s’interrompre avant la fin. » Extrait de la préface de Doris Lessing : « On a dit de ce livre qu’il a vu plus de pays que la Bible, en ce qu’il a au cours des siècles été traduit partout, de l’Éthiopie à la Chine. Mais on peut, sans trop s’avancer, affirmer qu’en Occident rares sont ceux qui de nos jours en ont entendu parler, alors que la grande majorité d’entre nous connaît à tout le moins l’existence des Upanishad ou des Veda. Or, jusqu’à des temps relativement récents, c’était tout le contraire. Quiconque prétendait posséder une certaine culture littéraire savait que Kalila et Doumna ou les Fables de Bidpaï – titres les plus couramment utilisés – était un grand classique oriental. Pendant la seule période comprise entre 1788 et 1888, l’ouvrage a fait l’objet d’au moins une vingtaine de traductions différentes en langue anglaise. Ces simples faits en disent long sur le sort des livres, qui n’est pas moins aventureux et imprévisible que celui des individus et des peuples. Aussi passionnante que son contenu, l’histoire de ce livre fournirait à elle seule la matière de tout un volume. Parue au seizième siècle, la première traduction en anglais de Kalila et Doumna est l’œuvre de sir Thomas North, auteur également d’une traduction de Plutarque d’où Shakespeare tira sa connaissance du monde romain. Sa version de Plutarque connut une immense popularité ; il en alla de même de sa version des Fables de Bidpaï. Dans son introduction à la réédition de la traduction de North, au dix-neuvième siècle, Joseph Jacobs, de Cambridge (les juifs jouèrent un rôle de premier plan dans l’histoire et l’adaptation de l’ouvrage), conclut ainsi :“Je prévois, si je poursuis encore, qu’une sorte de dialogue mental s’établira entre mon lecteur et moi : Quoi ! s’exclamera-t-il, serait-ce là écrit dans un anglais savoureux, avec des dialogues pleins de verve et une sorte d’intrigue, le premier lien littéraire entre l’Inde et l’Angleterre, entre le bouddhisme et le christianisme ! Allons, vous essayez sans doute de nous faire croire que vous avez redécouvert un classique anglais ! C’est exactement ça, serai-je contraint de répondre et même, de crainte de me laisser tenter par une telle témérité, je vais m’arrêter ici.”»
La préface de Doris Lessing traduit très justement l’impression que donne le livre : « Actuel, vivant, roboratif, plein de verve et divertissant. Je défie quiconque en entame la lecture de s’interrompre avant la fin. » Extrait de la préface de Doris Lessing : « On a dit de ce livre qu’il a vu plus de pays que la Bible, en ce qu’il a au cours des siècles été...