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Actualités - CHRONOLOGIE

L’excès de graisse abdominale est lié à des risques de démence

Un abdomen volumineux à l’âge adulte multiplie par trois le risque de développer la démence, met en garde une étude américaine publiée dans le journal Neurology. Des constations « troublantes », selon l’auteur de l’étude, Rachel Whitmer, de la division recherche de Kaiser Permanente à Oakland, en Californie, qui rappelle que près de la moitié des Américains adultes souffrent d’une obésité abdominale. La surcharge pondérale a longtemps été impliquée dans les risques accrus d’attaques cérébrales, de diabète et d’accidents cardiaques. Mais c’est la première fois qu’une étude lie l’obésité abdominale à la survenue de démence. Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont mesuré la graisse abdominale de 6 583 personnes âgées de 40 à 45 ans. Quelque 36 ans plus tard, 16 % d’entre elles avaient développé la démence, souligne l’étude. Parmi les obèses, ceux qui n’avaient pas un ventre démesuré avaient 80 % plus de risques de développer la démence que ceux dont le poids et le ventre étaient normaux. Le risque de démence augmentait en revanche de 230 % chez les personnes en surpoids avec une surcharge abdominale et de 360 % chez les personnes souffrant d’obésité accompagnée d’une surcharge abdominale. « Des autopsies ont montré que des changements dans le cerveau associés à la maladie d’Alzheimer commencent à apparaître dès la jeunesse et l’adolescence, et une autre étude a déjà montré que l’excès de graisse abdominale chez les adultes âgés était lié à une atrophie du cerveau », a souligné l’auteur.



Un abdomen volumineux à l’âge adulte multiplie par trois le risque de développer la démence, met en garde une étude américaine publiée dans le journal Neurology. Des constations « troublantes », selon l’auteur de l’étude, Rachel Whitmer, de la division recherche de Kaiser Permanente à Oakland, en Californie, qui rappelle que près de la moitié des Américains...