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Les chrétiens, intégrés mais en nombre réduit

Si au début du siècle dernier les chrétiens de Tripoli étaient aussi nombreux que les sunnites, comme c’était d’ailleurs le cas dans toutes les villes de la côte libanaise, ils ne représentent plus aujourd’hui que 20 % de la population au meilleur des cas. Même le quartier du port « al-Mina », qui était traditionnellement leur fief, est désormais mixte et ils ne sont plus majoritaires que dans quelques rues de la ville. Même la rue des Églises est désormais habitée par des sunnites et seules deux églises sont là pour rappeler l’origine de son nom. Quant à la rue Azmé, elle abrite les chrétiens venus des autres régions du Nord, qui ont choisi d’avoir pignon sur rue dans la ville. C’est au fil des affrontements des années 70 et 80 que le gros des chrétiens a déserté Tripoli. Très rares sont ceux qui y sont revenus. Mais ceux qui sont encore là vivent discrètement, parfaitement intégrés, n’ayant plus vraiment un poids politique, malgré les sièges parlementaires qui leur ont été octroyés dans le découpage électoral de Taëf…
Si au début du siècle dernier les chrétiens de Tripoli étaient aussi nombreux que les sunnites, comme c’était d’ailleurs le cas dans toutes les villes de la côte libanaise, ils ne représentent plus aujourd’hui que 20 % de la population au meilleur des cas. Même le quartier du port « al-Mina », qui était traditionnellement leur fief, est désormais mixte et ils ne sont...