Rechercher
Rechercher

Actualités

Cyclisme - Mondiaux 2008 sur piste Le sprint français vise le sommet

La route de Pékin passe par Manchester pour les sprinteurs français qui visent titres et podiums dans les championnats du monde de cyclisme sur piste, d’aujourd’hui à dimanche à Manchester. Pour l’heure, seul Kevin Sireau, vainqueur de la Coupe du monde, est assuré du déplacement olympique. Dernière étoile en date de la riche école française, le jeune Berrichon (20 ans), au physique de colosse, est venu bousculer la hiérarchie jusqu’à inquiéter la référence de la vitesse, le Néerlandais Theo Bos. À côté de Sireau, engagé dans trois épreuves (vitesse individuelle et par équipes, keirin), Grégory Baugé et Mickaël Bourgain se disputent l’autre place olympique pour la vitesse individuelle. « Chacun des trois peut devenir champion du monde », remarque Benoît Vétu, l’entraîneur du pôle de Hyères (Sireau, Bourgain). La montée en puissance de Sireau, champion d’Europe (espoirs) l’année passée, a amené à un choix cornélien pour la vitesse par équipes. Entre Mickaël Bourgain et Arnaud Tournant, deux titulaires du trio maintes fois victorieux, la sélection a joué en faveur du premier nommé. Tournant, titularisé seulement en keirin, a eu du mal à encaisser le choc au regard de son palmarès gargantuesque (13 titres mondiaux !) et de ses dernières performances, alors qu’il a prévu de tirer sa révérence après Pékin. Mais il a accepté la décision. « Je suis beau joueur », a-t-il déclaré mardi au moment de revenir sur le choix de la Fédération française, en soulignant : « Je n’ai pas les cartes en main. » La Grande-Bretagne en force Le maintien de Mickaël Bourgain au poste de finisseur (après Baugé et Sireau) dépend en effet de sa performance des qualifications. Il lui est demandé de réussir aujourd’hui le meilleur temps absolu à son poste... sous peine de laisser la place à Tournant. L’émulation est donc de mise pour les sprinteurs français qui rêvent de mettre fin à la supériorité de Bos (24 ans). Trois fois titré dans l’épreuve la plus prestigieuse du programme (2004, 2006 et 2007), le Néerlandais vise un quatrième titre qui en ferait l’égal, au palmarès des Mondiaux, du sprinteur est-allemand Lutz Hesslich, le mythe du sprint voici un quart de siècle. Mais tous doivent aussi tenir compte des Britanniques qui s’apprêtent à effectuer une razzia de médailles, toutes épreuves confondues, sur la piste de 250 mètres en bois blond installée à la périphérie est de Manchester. Dominatrice l’année passée à Palma de Majorque (Espagne) où elle avait enlevé sept des dix-sept titres en jeu, la Grande-Bretagne joue cette fois à domicile, dans le vélodrome où est installé son centre national du cyclisme. Dès la première journée, le God Save The Queen doit retentir dans l’enceinte qui peut accueillir 3 361 spectateurs. Bradley Wiggins (27 ans), l’un des rares concurrents à présenter également un vrai CV de routier, part grand favori de la poursuite individuelle. En attendant ses compagnons de la poursuite par équipes, attendus au niveau du record du monde. Supérieurs dans les épreuves de poursuite, malgré l’opposition australienne symbolisée par Bradley McGee, les Britanniques sont également compétitifs en sprint. Clara Sanchez, en progrès dans la vitesse dames, et les autres « Bleus » sont prévenus.
La route de Pékin passe par Manchester pour les sprinteurs français qui visent titres et podiums dans les championnats du monde de cyclisme sur piste, d’aujourd’hui à dimanche à Manchester.
Pour l’heure, seul Kevin Sireau, vainqueur de la Coupe du monde, est assuré du déplacement olympique. Dernière étoile en date de la riche école française, le jeune Berrichon (20...