EXPOSITION - Au palais de l’Unesco, jusqu’au 31 mars Natalya Dzyadyk-Habib, entre huile et fusion de verre

Le palais de l’Unesco expose, jusqu’au 31 mars, une trentaine d’œuvres de l’artiste libano-ukrainienne Natalya Dzyadyk-Habib. Des huiles imprégnées d’académisme. Notamment les natures mortes libanaises où les traditionnels carafe d’huile d’olive, jarre en terre cuite ou encore mortier en cuivre trônent au milieu d’une «?cour » de fruits et de légumes du pays. Des peintures que l’artiste dit avoir élaborées, durant les premières années de son séjour au Liban, c’est-à-dire il y a une dizaine d’années, lorsqu’elle tentait de se familiariser avec les us et coutumes de la culture de son époux. En comparaison, les quelques portraits et paysages exposés de sa terre natale semblent avoir été réalisés dans une veine plus déconstruite, un peu cubique, et traçant la voie à l’abstraction de ses œuvres en fusion de verre. Ces dernières, à part quelques pièces évoquant des paysages maritimes, donnent en effet la priorité à des formes géométriques dans l’espace. Des variations sur le thème des figures abstraites et flottantes que Natalya Dzyadyk-Habib, diplômée de l’Académie Lviv des arts appliqués et décoratifs, infuse par couleurs contrastées dans le verre. Une exposition au confluent de deux techniques comme de deux cultures. Z. Z.