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Armes à feu : la Cour suprême se penche sur le Deuxième amendement de la Constitution

Pour la première fois depuis 70 ans, la Cour suprême des États-Unis examinait hier le droit des Américains à porter une arme à feu. Son arrêt, attendu pour la fin du mois de juin, pourrait avoir d’importantes conséquences sur le contrôle des armes aux États-Unis et sur la campagne pour l’élection présidentielle du 4 novembre. Les magistrats vont devoir se prononcer sur l’interdiction des armes dans la capitale fédérale, Washington, qui prohibe la détention de revolvers et exige que les propriétaires de fusil conservent leurs armes déchargées, démontées ou neutralisées. Il leur faudra pour cela se pencher sur le Deuxième amendement de la Constitution, qui donne lieu à des lectures totalement divergentes. Certains y voient la reconnaissance du droit de chaque individu à détenir une arme ; les autres estiment que ce droit n’est reconnu qu’en relation avec une affectation dans une milice organisée par un État. L’amendement est ainsi rédigé : « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé. » La Cour suprême ne s’est plus intéressée à ce Deuxième amendement depuis 1939. Elle n’avait pu alors trancher le débat constitutionnel.
Pour la première fois depuis 70 ans, la Cour suprême des États-Unis examinait hier le droit des Américains à porter une arme à feu. Son arrêt, attendu pour la fin du mois de juin, pourrait avoir d’importantes conséquences sur le contrôle des armes aux États-Unis et sur la campagne pour l’élection présidentielle du 4 novembre. Les magistrats vont devoir se prononcer sur...