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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Un parfum du Liban Tu rentres du Liban ? Quelles nouvelles ? La voix des expatriés. Exilés en terre lointaine, en soif du moindre signe qui incarne leur pays natal. Raconte donc ! Quoi raconter encore ? Plus que la pierre, l’eau et la terre, le Liban, c’est de la lumière et du feu. La mémoire de l’amour qui fut et continue d’être. Les bulles de relations verticales, horizontales, amicales, familiales, amoureuses, fusionnelles, viscérales, conviviales, triviales, mondaines et les autres… accueillies par un sol généreux d’abondance. Qu’est-ce que le Liban pour nous, sinon ces liens d’amour et leur souvenir, intense, passionnel, tendre, affaibli, ascendant, chaleureux, fragile, menacé ? La grande famille, les grands-parents, les tantes, les oncles, les cousins, du premier degré, du second degré, du troisième. Et cet imbroglio de relations confuses entre tous ces visages. Le quartier, l’épicier du coin, le coiffeur de la rue, le marchand ambulant, l’église d’en face et le tissu de communications spontanées entre toutes les figures qui les représentent. Les traditions, les coutumes, les festivités interminables, sur les places, dans les villages, avec des gestes amples, des voix assourdissantes et des rires euphoriques, jusqu’au petit matin. Ce mélange de gens, toutes cultures confondues ; des ruraux, des citadins, toutes religions confondues, tous lieux confondus, tous âges confondus. La nature, son contact et tous ses bienfaits. Les vagues et le vent, les arbres et les montagnes, la neige, la pluie et le soleil. Le soleil. Sa chaleur, ses mêmes rayons salés, sur toutes les figures, les visages et les gens. Encore de la lumière, encore du feu, dans des bulles de relations bouillonnantes de vie et d’amour. C’est cela le Liban et bien plus. Restez, revenez. Carla ARAMOUNI Habiter à Tabaris 1- Gare à toi si un jour à Tabaris tu habiteras. 2- Chaque jour ta maison tu chercheras. 3- Des labyrinthes tordus tu emprunteras. 4- De nouvelles impasses tu rencontreras. 5- Aux insultes des conducteurs tu répondras. 6- Et quand enfin sur ta maison tu tomberas. 7- Des larmes de joie tu verseras. 8- À l’aube, le bruit des chantiers te réveillera. 9- Sur le silence et le paix, une croix tu mettras. 10- Le week-end au sommet d’une montagne tu te reposeras. Carla C. SAYAD Une habitante de Tabaris NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Un parfum du Liban


Tu rentres du Liban ? Quelles nouvelles ?
La voix des expatriés. Exilés en terre lointaine, en soif du moindre signe qui incarne leur pays natal. Raconte donc !
Quoi raconter encore ?
Plus que la pierre, l’eau et la terre, le Liban, c’est de la lumière et du feu. La mémoire de l’amour qui fut et continue d’être. Les bulles de relations...