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La Maison-Blanche va exhorter l’OPEP à augmenter sa production Le brut poursuit son envolée et clôture à près de 108 dollars le baril

Le prix du pétrole brut a dépassé la barre des 108 dollars le baril hier à New York, marquant un nouveau record absolu à 108,21 dollars, alors qu’il avait déjà dépassé le seuil des 107 dollars pour la première fois plus tôt dans la séance. Il a finalement clôturé à 107,90 dollars. La spirale haussière s’est également poursuivie à Londres, où le baril de Brent de la mer du Nord a clôturé aussi à un niveau historiquement haut, à 104,42 dollars le baril. « La faiblesse persistante du dollar continue de pousser beaucoup de fonds spéculatifs à entrer sur les marchés de matières premières », dont le prix est libellé en dollars, a expliqué Mike Fitzpatrick, analyste de MF Global. L’affaiblissement du dollar, qui évoluait hier tout près d’un plus bas historique face à l’euro (1,5464 dollar pour un euro, touché vendredi), continuait ainsi à pousser à la hausse les cours de l’or noir. Le marché continuait également à digérer la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui a fait fi mercredi dernier, lors de sa dernière réunion, des appels des pays consommateurs à fournir plus de brut et a laissé inchangés ses quotas de production. « Un équilibre serré entre l’offre et la demande reste, selon nous, la force dominante soutenant les prix, une production décevante des pays hors OPEP, une demande solide dans les pays hors OCDE, et la politique de défense (des prix, NDLR) menée par l’OPEP se combinant ensemble pour exercer une pression à la hausse sur les prix », commentaient les analystes de la banque Barclays Capital. Le vice-président américain Dick Cheney demandera à l’Arabie saoudite, membre-clé de l’OPEP, lors de sa visite la semaine prochaine, d’exhorter le cartel à augmenter la production de l’or noir dans le but de ralentir les prix du pétrole, a indiqué hier la Maison-Blanche. Parmi les facteurs haussiers influençant le marché, les analystes citaient également plusieurs foyers de tensions géopolitiques : le litige opposant le géant pétrolier ExxonMobil au Venezuela, le contentieux entre l’Occident et l’Iran à propos du programme controversé d’enrichissement d’uranium mené par Téhéran, les violences à répétition au Nigeria, les tensions à la frontière entre la Turquie et le nord de l’Irak.
Le prix du pétrole brut a dépassé la barre des 108 dollars le baril hier à New York, marquant un nouveau record absolu à 108,21 dollars, alors qu’il avait déjà dépassé le seuil des 107 dollars pour la première fois plus tôt dans la séance.
Il a finalement clôturé à 107,90 dollars.
La spirale haussière s’est également poursuivie à Londres, où le baril de Brent...