Changes et Bourses Début de semaine assez encourageant à la Bourse de Beyrouth Jean-Paul MOUBARAK

Les investisseurs ont entamé la semaine avec une humeur assez positive, la majorité des valeurs clôturant dans le vert. Dans le secteur immobilier, les actions A de Solidere ont clôturé en hausse de 1,10 % à 20,98 $ et les actions B ont pris 0,77 % à 20,90 $. Dans le département des bancaires, la seule exception à déplorer a été le revers essuyé par les actions prioritaires de la Byblos Bank, avec une clôture en baisse à 2,16 $ (-2,70 %) alors que les ordinaires restaient stables à 2,17 $ sur un volume assez grand de 66 290 actions. Bank of Beirut a eu un peu la cote hier avec la hausse des actions ordinaires de 2,04 % à 13 $ et le maintien des préférentielles Class C à 24,85 $. Aux industrielles, les actions du cimentier Holcim perdaient 0,50 % à 19,80 $. Sur le Junior Market, le Beirut Golden Income s’est stabilisé à 102 000 LL. Avec une tendance majoritaire à la hausse, l’indice BLOM des valeurs bancaires a pris 0,23 % à 1 440,76 points sur 108 317 actions négociées à 934 702 $, dont 70 % d’actions Byblos, toutes catégories confondues. Sur le marché des changes, le dollar a clôturé à 1 507,50 LL. Les banques l’avaient traité auparavant entre 1 513 LL et 1 514 LL. Chutes généralisées à l’international Les Bourses européennes ont de nouveau terminé dans le rouge hier, emportées par la baisse de Wall Street, alors qu’elles avaient évolué autour de l’équilibre jusqu’en milieu de séance, en l’absence d’indicateurs susceptibles de leur donner une direction claire. Les marchés américains se sont retournés, avec le record du pétrole. « Les places européennes ont suivi le mouvement », a expliqué Guillaume Garabédian, conseiller de gestion chez Meeschaert. La Bourse de New York a clôturé en nette baisse lundi, en raison d’une série de mauvaises nouvelles renforçant les craintes de contraction du marché du crédit et de tarissement des liquidités La monnaie européenne était en maigre repli face au dollar lundi, souffrant quelque peu de la crainte qu’un ralentissement économique, au départ des États-Unis, ne se propage à la zone euro.