Demain samedi, à 20h30 « Tango Imaginario » avec l’ensemble Jerez Le Cam

À l’auditorium Émile Boustani, demain samedi, une soirée qui vous transportera dans les faubourgs de Buenos Aires aux rythmes sensuels, joyeux ou nostalgiques du tango de l’ensemble Jerez Le Cam. Fondé en 2005 par le pianiste argentin Gerardo Jerez Le Cam, ce groupe est composé d’une chanteuse (Sandra Rumolino) et de quatre autres musiciens, à savoir : un accordéoniste (qui joue du bandonéon, Juanjo Mosalini), deux violonistes (Jacob Maciuca et Paul Lazar) et un percussionniste (Oliver Congar).   « En tant que pianiste et compositeur, voilà plusieurs années que je suis à la recherche de nouvelles influences dans le tango et la musique de Rio de la Plata » affirme Jerez Le Cam, qui propose dans ses compositions et arrangements un voyage à la rencontre des influences des musiques argentines. Installé en France depuis 1992, ce natif de Buenos Aires dit s’être laissé guider dans ses aventures musicales par la musique populaire de sa terre natale, les mélodies classiques et ses multiples rencontres avec des musiciens de différentes nationalités. Né en 1963, Gerardo Jerez Le Cam étudie le piano et la composition aux conservatoires de Ipolito et Consudec, avant d’intégrer plusieurs groupes folkloriques de rock et de tango. Durant quelques années, il dirige la compagnie lyrique (de zarzuela) de Victorio Lopiano. À son arrivée en France, il participe à la formation du tango contemporain Cuarteto Jerez, qui reprend le répertoire d’Astor Piazzolla, et fonde également, avec des musiciens originaires des Balkans, le groupe Translave qui propose une rencontre des cultures tango et tzigane. Parmi ses compositions : Refugio Almafuerte, une création pour Raúl Garello (bandonéon), et l’octet de violoncelles de l’Orchestre symphonique de Buenos Aires ainsi que les musiques des spectacles de Camilla Saraceni, à l’instar de Pas à deux ou Charbons ardents... Il forme également avec Osvaldo Calo un duo de pianos et compose Fuga Tango, une série de préludes et fugues aux couleurs des musiques du Rio de la Plata. Et c’est en résidence à la Maison de la culture de Nantes qu’il fonde l’ensemble portant son nom et enregistre l’album Tango Imaginario. Une musique argentine, enrichie des échos de toutes les rencontres de son compositeur, que les festivaliers du Bustan, amateurs de tango, pourront découvrir demain à 20h30.