Ce dimanche 2 mars Le Chœur de chambre de Prague à l’église orthodoxe Saint-Georges de Batroun

Pour son quatrième rendez-vous avec les mélomanes libanais, le Chœur de chambre de Prague, conduit par Lubomir Matl, offrira aux festivaliers du « Bustan », ce dimanche 2 mars, à 19h00, à l’église orthodoxe Saint-Georges de Batroun, comme à son habitude, un concert de voix magnifiques. Ce chœur, fondé en 1990 et placé sous la houlette de l’un des directeurs de chorale tchèque les plus réputés, avait notamment offert en 2002, dans le cadre du Festival al-Bustan, un sublime Stabat Mater de Rossini, avec l’Orchestre symphonique national libanais, à l’église Saint-Joseph de l’USJ. Une collaboration avec l’Orchestre symphonique national libanais, qui est d’ailleurs au programme de ce soir, avec Le requiem allemand, op 45 de Johannes Brahms que le chœur interprétera avec des chorales libanaises (AUB, NDU et le Conservatoire national supérieur de musique) et les solistes Claudia Couwenbergh (soprano) et Marek Kalbus (baryton), toujours à l’église de l’USJ. Rappelons que le Chœur de chambre de Prague s’est produit dans les plus prestigieux festivals (Salzbourg, les festivals de musique de Hambourg et de Stuggart, le Festival du printemps de Vienne, etc.) et a accompagné des formations réputées, dont l’Orchestre philharmonique de Tchéquie et celui de Zaghreb, l’Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart... Il a également présenté Samson et Dalida, l’opéra de Saint-Saëns, avec Placido Domingo et a à son actif plusieurs enregistrements, dont la Symphonie n°3 de Mahler sous la direction de Vaclav Neumaan, Paulus de Mendelssohn sous la houlette de Helmut Rilling, des pièces vocales de Pergolèse avec l’Orchestre de chambre de Stuttgart. Au programme de la soirée de dimanche, de la musique sacrée sous toutes ses formes. Ce chœur, composé de huit sopranos, huit altos, dix ténors et neuf basses, interprétera des psaumes de Mendelssohn, des motets de Bohuslav Matej Cernohorskuy, une pièce de Gustav Holst, un magnificat d’Arvo Pärt et des polyphonies sacrées de Vytautas Miskinis, ainsi qu’un concerto pour chœur d’Alfred Schnittke.