Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

NBA - Boston rêve d’un dix-septième sacre après vingt-deux saisons de disette Les Celtics retrouvent la lumière

Les Boston Celtics, qui n’ont plus rien gagné depuis 22 ans, comptent sur leur nouveau « Big Three » pour tenir tête cette saison aux grosses cylindrées de la Conférence Ouest. Après avoir recruté Kevin Garnett et Ray Allen pour épauler Paul Pierce, la franchise la plus titrée de l’histoire entend ajouter une 17e couronne à son palmarès. Dernier rempart encore capable de contenir les forces venues de l’Ouest, Boston, ville habitée par le sport, rêve de jours meilleurs. Créée en 1946 (soit trois ans avant l’avènement de la NBA), l’équipe n’a pas perdu de temps pour se hisser au sommet de la hiérarchie. Grâce au flair du coach Red Auerbach, Boston attirait dans ses filets la paire Bob Cousy-Bill Russell et raflait un premier titre dès 1957. Dix autres sacres suivaient jusqu’en 1969. Aucune franchise n’a encore réussi à installer un tel règne. À la fin des années 1970, Larry Bird, première star de la Ligue appelée avant le terme de son cursus universitaire, s’imposait immédiatement. L’Ange Blanc offrait à Boston le spectacle de finales restées légendaires face au « Showtime » des Los Angeles Lakers de Magic Johnson et Karim Abdul-Jabbar. Baseball et football Depuis, le mythe de Boston, ville « anglaise » créée dès la naissance du peuple américain et dont le logo représente un Irlandais fêtard en tenue de cabaret, perdure. Pas moins de 21 numéros de joueurs mythiques ont été retirés sous les lampions du Garden, salle mythique aujourd’hui démolie. Vingt-cinq basketteurs du cru ont aussi été admis au Hall of Fame, de Bird à Bill Walton en passant par Pete Maravich sans oublier Arnold « Red » Auerbach, le coach aux neuf bagues de champion. À la gloire des Celtics s’est ajoutée une dose de tragédie. En juin 1986, Ben Lias, le plus grand espoir du basket universitaire, mourait d’une surdose de cocaïne deux jours après avoir été drafté par les Celtics. En 1993, Reggie Lewis, censé contenir la montée en puissance des Bulls de Michael Jordan, s’effondra sur le terrain, victime d’une crise cardiaque pendant les play-offs. Refusant d’écouter le corps médical, il reprit le jeu et décéda quelques mois plus tard. Mais à Boston, le basket doit partager la lumière avec le baseball et le football. Le baseball est une institution grâce aux Red Sox qui, vainqueurs des World Series à six reprises, sévissent depuis plus de 100 ans au sein du Fenway Park, le plus vieux stade de tout le sport professionnel américain. Les New England Patriots, intouchables durant la saison régulière en NFL, ont échoué cette année en finale du Super Bowl, qu’ils ont remporté à trois reprises ces dernières années.
Les Boston Celtics, qui n’ont plus rien gagné depuis 22 ans, comptent sur leur nouveau « Big Three » pour tenir tête cette saison aux grosses cylindrées de la Conférence Ouest.
Après avoir recruté Kevin Garnett et Ray Allen pour épauler Paul Pierce, la franchise la plus titrée de l’histoire entend ajouter une 17e couronne à son palmarès.
Dernier rempart encore...