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La campagne présidentielle secouée par des accusations contre McCain Obama remporte les primaires des démocrates de l’étranger

Alors que Barack Obama remporte sa onzième victoire consécutive, la campagne présidentielle américaine a été secouée hier par des allégations de presse mettant en cause l’intégrité du républicain John McCain, dont la popularité repose très largement sur son image de rectitude morale. Barack Obama a remporté les primaires des démocrates résidant hors des États-Unis organisées dans le cadre de la course à l’investiture pour la présidentielle de novembre, a annoncé hier l’organisation des démocrates de l’étranger. M. Obama a remporté 65,6 % des suffrages contre 32,7 % pour sa rivale Hillary Clinton. Sept délégués étaient en jeu à l’occasion de ces primaires qui se sont déroulées entre le 5 et le 12 février dans 164 pays et territoires à travers le monde. En tenant compte de ce résultat, M. Obama a engrangé onze victoires consécutives depuis le « supermardi » du 5 février quand des consultations avaient été organisées dans une vingtaine d’États. Par ailleurs, Barack Obama a levé en janvier 35,1 millions de dollars, soit trois fois plus que le favori républicain John McCain. Le sénateur de l’Illinois disposait fin janvier d’un budget de campagne de 24,9 millions de dollars, selon un rapport de la commission électorale. Hillary Clinton a quant à elle récolté le mois dernier 13,9 millions et contracté un prêt personnel de cinq millions. Elle disposait fin janvier d’un total de 29,1 millions. La campagne de McCain a failli tourner court, l’été dernier, faute d’argent, mais les dons se sont multipliés au fil des succès du sénateur de l’Arizona, dont l’investiture ne fait plus guère de doute. Par ailleurs, M. McCain, quasiment assuré de remporter l’investiture du parti présidentiel pour l’élection de novembre, a affronté les journalistes durant une étape de campagne dans l’Ohio (Nord) pour se dire « déçu » par un article « pas vrai » du New York Times, insinuant qu’il aurait eu des relations non professionnelles avec une jeune lobbyiste. L’article du New York Times, immédiatement exploité par le Parti démocrate et repris par l’ensemble des médias, met en cause les relations en 1999-2000 de M. McCain, 71 ans aujourd’hui, avec la lobbyiste Vicki Iseman, 40 ans aujourd’hui, chargée de défendre les intérêts de sociétés de communication en relation avec une commission sénatoriale qu’il présidait alors. M. McCain a également précisé qu’il n’avait jamais rendu de services indus à des clients de Mme Iseman lorsqu’il était président de la commission du Commerce du Sénat. « À aucun moment je n’ai fait quoi que ce soit qui trahirait la confiance du public », a-t-il affirmé. Le directeur de publication du New York Times a maintenu jeudi la validité de son article, « qui parle de lui-même » et dont « les faits ont été vérifiés ». Paradoxalement, plusieurs commentateurs soulignaient que McCain pourrait sortir gagnant de cette affaire, susceptible de lui attirer la sympathie d’une droite qui honnit le New York Times considéré comme un bastion de la gauche bien-pensante – et qui l’avait officiellement soutenu le mois dernier.
Alors que Barack Obama remporte sa onzième victoire consécutive, la campagne présidentielle américaine a été secouée hier par des allégations de presse mettant en cause l’intégrité du républicain John McCain, dont la popularité repose très largement sur son image de rectitude morale.
Barack Obama a remporté les primaires des démocrates résidant hors des États-Unis...