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Actualités - CHRONOLOGIE

Demain samedi 23 février Deux pianos pour un orchestre…

Une soirée placée sous le signe de la féerie de deux pianos (derrière les touches d’ivoire, Anna Vinnistskaya et Plamena Mangova) à qui l’Orchestre symphonique national libanais, sous la direction de Dmitri Jurowski, donne la réplique. Dialogue des claviers et d’un orchestre à travers les partitions de Prokofiev (Piano concerto n°2) et Tchaïkovski (Concerto n°1). Tout d’abord un mot d’introduction des deux championnes des touches d’ivoire. Anna Vinnistskaya, le piano pour passion dès six ans… Née en 1983 à Novorossijsk (Russie), Anna Vinnistskaya a commencé ses cours de piano à six ans… Études au conservatoire Serge Rachmaninov ensuite formation à Hambourg (Allemagne) avec Ralf Nattkemper et Evgeni Koroliov. Lauréate du premier prix de la reine Elizabeth à Bruxelles en 2007, la jeune pianiste a déjà aussi raflé plus d’une récompense à plus d’une compétition internationale (Espagne, Italie, Russie, Espagne)… Tout en accompagnant de prestigieux orchestres, tels le Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre philharmonique de Liège, l’Orchestre de chambre de la Wallonie et l’Orchestre symphonique de Moscou. De Bach à Chostakovitch, en passant par Haydn, Mozart, Beethoven, Schumann, Chopin et Rachmaninov, un vaste et éclectique répertoire où le piano n’a plus de secret pour cette interprète à l’art accompli. Plamena Mangova, ou l’emprise du clavier… Dans le même registre d’âge, de talent et de prouesse au clavier est Plamena Mangova, née en 1980 en Bulgarie. Études à l’Académie musicale de Sofia d’abord sous la férule de Marina Kapatskinskaya, ensuite à Madrid sous la direction de Dmitri Bashkirov. Et c’est Abdel Rahman el-Bacha qui lui fit ses hauts de gammes à la chapelle musicale reine Elizabeth. Dans ses innombrables masters class pour une formation sans faille, on cite volontiers les conseils de Krystian Zimerman, Leon Fleisher, Aldo Ciccolini, Vadim Repin, Menahem Pressler, Igor Oistrakh, Natalia Gutman, Artemis Quartet… Côté prix, la nomenclature est de taille : second prix en 2007 de la Compétition reine Elizabeth, Diapason d’or (toujours 2007) pour un premier CD (Fuga Libera). Plusieurs fois lauréate, pour plusieurs compétitions (Santander, Juvenus Festival, Vittorio Gui à Florence, prix Granados), Plamena Mangova a donné aussi la réplique à plus d’un orchestre… Liste longue mais non exhaustive, on nomme en particulier le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de chambre de l’Union européenne, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de chambre royal de la Wallonie, l’Orchestre symphonique de l’Angleterre du Nord. Ses prestations avec de nombreux artistes (entre autres, Maria Joao Pires, Augustin Dumay, Michaela Martin, Christian Ivaldi, Pascal Moraguès, Marc Coppey, Gabor Boldoczki, Graf Mourja) ont retenu l’attention du public et de la critique. Par ailleurs, elle a travaillé aussi avec de prestigieux chefs d’orchestre, tels Walter Weller, Emmanuel Krivine, Augustin Dumay, Jean-Bernard Pommier, Peter Csaba, Gilberty Varga, Pascal Rophé, Arie Van Lysebeth… Quant à son répertoire, passant par les grands poètes du clavier tels Chopin ou Liszt tout en abordant les grands classiques, sans oublier les emballements des romantiques et les audaces de certains modernes, il inclut les pages de Bach, Salieri, Mozart, Beethoven, Brahms, Grieg, Gershwin, Mendelssohn, Saint-Saëns, Chausson, Rachmaninov, Strauss, Tchaïkovski, Chostakovitch, Yusupov… Ses derniers enregistrements des œuvres complètes de Prokofiev pour violon (avec Tatiana Samouil) et clavier (récompensés de Quatre étoiles au Monde de la musique) ainsi que ses CD incluant des œuvres de Beethoven ont été salués avec enthousiasme. Dmitri Jurowski, ou la musique dans les gènes… Pour diriger l’Orchestre symphonique national libanais et les deux jeunes pianistes, un maestro, Dmitri Jurowski, né à Moscou en 1979 d’une famille où la musique est dans les gènes et la direction d’orchestre un destin naturel…Le père du jeune maestro, Mikhail, et son frère, Vladimir, sont d’éminents chefs d’orchestre ! Débuts à six ans avec le violoncelle au Conservatoire Tchaïkovski, formation ensuite à Berlin à l’Académie Hanns Eisler de musique avec W. Muller. Ses premiers pas professionnels sont sous la direction de son père pour l’enregistrement de Boris Goudonov. Se sont succédé très vite par la suite plusieurs performances, notamment en Italie (Parme, pour une célébration Verdi) où, de Milan à Padoue, en passant par Palerme, Venise, Vérone, Gênes, Rome, se sont affirmés le talent et la dextérité du jeune maestro avec une variété d’opus allant de Schoenberg à Mozart, en passant par Barber, Britten, Respighi, Rota, Hindemith, Rimski-Korsakov, Prokofiev… Par ailleurs, on cite volontiers déjà un très large répertoire à Dmitri Jurowski où œuvres symphoniques et art lyrique se partagent les faveurs de son cœur et de sa baguette…. Longue liste guère exhaustive où figurent les noms des plus grands compositeurs allant de Beethoven à Berg, en passant par Bellini, Cherubini, Berlioz, Bernstein, Bizet, Borodine, Cimarosa, Debussy, Dvorak, Glinka, Janacek, Lehar, Leoncavallo, Moussorgsky, Smetana, Puccini, Rachmaninov, Richard Strauss, Wagner, Weber… Avec deux jeunes pianistes aux talents exceptionnels et un maestro qui connaît la musique sur le bout des doigts, ce concert semble un heureux mélange où jeunesse, talent et inspiration emportent l’auditeur vers des rives lointaines… E. D.
Une soirée placée sous le signe de la féerie de deux pianos (derrière les touches d’ivoire, Anna Vinnistskaya et Plamena Mangova) à qui l’Orchestre symphonique national libanais, sous la direction de Dmitri Jurowski, donne la réplique. Dialogue des claviers et d’un orchestre à travers les partitions de Prokofiev (Piano concerto n°2) et Tchaïkovski (Concerto n°1). Tout...