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Actualités - CHRONOLOGIE

Monaco entre incompréhension et colères

Monaco navigue entre incompréhension, colère et nouvelle crise larvée après la correction (6-0) infligée sur sa pelouse par Bordeaux dimanche en Ligue 1. Les Monégasques n’ont fait illusion qu’une mi-temps face aux Bordelais avant de sombrer après la pause en encaissant six buts durant la seule deuxième période. Les joueurs avaient bien du mal après la rencontre à expliquer un tel naufrage. « C’est incompréhensible et difficile à expliquer de s’être effondrés ainsi après une première période correcte », dit le défenseur Fabian Bolivar. « On est trop timide à domicile, on paie cash nos erreurs », avance pour sa part Frédéric Piquionne. Après avoir vécu une soirée cauchemardesque, le gardien Flavio Roma constate : « La manière dont on a laissé filer le match démontre un manque de caractère et de personnalité assez grave. » Ce revers à Louis-II renvoie Monaco à une neuvième place éloignée des objectifs européens du début de saison. La chasse aux responsabilités est désormais ouverte entre un entraîneur inquiet, une cellule de recrutement contestée et un prince mécontent, le tout sous le regard de supporters virulents. Si Ricardo a d’emblée assumé la responsabilité de la déroute, il a aussi insisté sur des causes antérieures à son arrivée. « Ce soir, on a révélé notre déséquilibre. Face à des équipes qui ont un jeu construit, on a du mal à faire face », a dit l’entraîneur brésilien. Dépit princier « Dès que je suis arrivé, j’avais pointé les manques au niveau de la complémentarité. On paie le prix des multiples changements intervenus, il y a eu des départs importants et des arrivées qui n’ont pas apporté les réponses attendues. Il faut faire avec, rester humbles et continuer à travailler. » « Cette défaite va laisser des traces, il faut redonner la confiance au groupe car il va falloir être très costauds pour rester au milieu du classement », a-t-il prévenu. La question du recrutement, estival et hivernal, revient donc au premier plan. Depuis trois saisons, les passages éclairs de certains joueurs, comme Yaya Touré, et les échecs cuisants de certains choix (Christian Vieri ou Jan Koller) alimentent la grogne des supporters. Dans les dernières minutes du match contre Bordeaux, des voix se sont élevées des tribunes pour protester en direction de la loge officielle, en particulier contre le vice-président Gérard Brianti, ami du prince Albert et responsable du recrutement. Les supporters ont non seulement copieusement sifflé leur équipe, mais certains ont pris à partie les joueurs dans le parking, ce qui a nécessité l’intervention de la sécurité. Présent dans sa loge, le prince Albert a assisté à l’humiliation. Il a manifesté son dépit d’un coup de pied dans son fauteuil après le sixième but encaissé par Monaco. Le visage montré par l’ASM dimanche soir ne va pas manquer de susciter l’intervention du palais, premier supporter de l’équipe. Mais à Monaco, les décisions ne se prennent généralement pas dans la précipitation.
Monaco navigue entre incompréhension, colère et nouvelle crise larvée après la correction (6-0) infligée sur sa pelouse par Bordeaux dimanche en Ligue 1.
Les Monégasques n’ont fait illusion qu’une mi-temps face aux Bordelais avant de sombrer après la pause en encaissant six buts durant la seule deuxième période. Les joueurs avaient bien du mal après la rencontre à...