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SPECTACLE - À l’Espace Tournesol, du 15 février au 2 mars « Sur la Riviera », une comédie musicale d’Alain Plisson

« C’est un spectacle qui n’a d’autre prétention que d’offrir au public un moment de bonheur », indique d’emblée Alain Plisson, qui présente, du 15 février au 2 mars (20h30), à L’Espace Tournesol (rond-point Tayyouneh), Sur la Riviera, une comédie musicale « sur les folles années 20 ». Adaptée de The Boyfriend de Sandy Wilson – un musical des années soixante qui avait été le premier grand succès de Julie Andrews –, Sur la Riviera narre les péripéties amoureuses de trois petites Anglaises venues étudier le français dans une institution huppée à Nice, sur la Côte d’Azur. Elles vont rencontrer des fils de milliardaires et tomber amoureuses de jeunes grooms d’hôtels... Comme toujours dans les comédies musicales, l’intrigue est légère et n’est qu’un prétexte au bonheur de jouer, de chanter et de danser des comédiens sur scène. Lesquels sont au nombre de quatorze, dont plusieurs nouveaux venus. C’est le cas de Maya Khoury, par exemple, qui tient le rôle principal et qui est, selon le metteur en scène, « la révélation de ce spectacle nécessitant des acteurs qui chantent, même si à aucun moment ils n’interprètent une chanson entière, mais dialoguent plutôt en chansons, refrains ou extraits ». « Pour mon public francophone, j’ai préféré remplacer les airs anglais peu connus par des chansons françaises et choisir, parmi celles-ci, des morceaux qui puissent correspondre à l’esprit de l’intrigue et à l’ambiance des années folles », signale Plisson. Qui a ainsi pioché pêle-mêle dans le répertoire de la variété française des airs du début du siècle dernier, comme le fameux Frous-Frous ou encore ceux de Maurice Chevalier, de Lucienne Boyer (Parlez-moi d’amour) et d’autres des années cinquante-soixante, comme les célèbres La vie en rose de Piaf ou Les feuilles mortes d’Yves Montand... « J’ai dû aussi trouver les enregistrements instrumentaux de ces chansons pour accompagner mes comédiens-chanteurs qui se produisent “live” sur scène », souligne-t-il, par ailleurs. Donc comme toujours, ce véritable homme-orchestre ne s’est pas contenté de la mise en scène, mais a également signé la traduction des dialogues (de l’anglais au français), la chorégraphie (sauf le charleston), la conception musicale et celle des costumes. Quant à la conception du décor – il s’agit, là aussi, d’une habitude bien ancrée –, elle est l’œuvre de Louis Ingea. Plisson, qui n’a pu se réserver de rôle dans cette pièce, comme à l’accoutumée, n’en fera pas moins « comme Hitchcock, une apparition sur scène », assure-t-il. Promettant à son public « une heure vingt minutes de parodie, de gaieté et de bonheur. La comédie musicale se résume à cela ». À distraire certes. Mais aussi, grâce à la générosité de Plisson, de sa troupe et de ses sponsors, à aider. Car comme toujours, les recettes du spectacle iront au profit d’œuvres caritatives : la Fondation Afif Osseirane, les jeunes de l’Ordre de Malte, l’Apsad, Oumnia, l’Orphelinat de Zouk et la Société libanaise pour le sida. Z.Z. Réservations et renseignements au 01/381290. Relâche les lundis.
« C’est un spectacle qui n’a d’autre prétention que d’offrir au public un moment de bonheur », indique d’emblée Alain Plisson, qui présente, du 15 février au 2 mars (20h30), à L’Espace Tournesol (rond-point Tayyouneh), Sur la Riviera, une comédie musicale « sur les folles années 20 ».
Adaptée de The Boyfriend de Sandy Wilson – un musical des années soixante...