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Actualités - CHRONOLOGIE

VIENT DE PARAÎTRE - Signature ce soir, à partir de 18h00, à la librairie Antoine (ABC – Achrafieh) « Quelques maux d’amour. Lettres du Liban » de Bélinda Ibrahim : avec le temps ne restent que les lettres...

De Roméo et Juliette à...Nicolas et Carla, les mœurs ont certes changé, mais le sentiment amoureux reste le même. L’amour est encore et toujours la grande affaire d’une vie. Éternel à l’époque des ménestrels, pluriel au temps des e-mails, l’amour s’accompagne toujours de missives enflammées ! Prendre la plume pour écrire un mot. D’amour ou de désamour. Cela se faisait il n’y a pas si longtemps encore. Cela se pratique toujours – malgré le règne du courriel sur ordinateur – par certains irréductibles romantiques. En témoignent certaines lettres rapportées dans l’ouvrage que vient de publier Bélinda Ibrahim, Quelques maux d’amour. Lettres du Liban (119 pages), qu’elle signe ce soir, à partir de 18h00, au stand de la librairie Antoine à l’ABC d’Achrafieh. Un petit livre, au papier et à la couverture – en carton dur – couleur sépia, qui joue sur le registre de la nostalgie et du souvenir. Divisé en cinq parties, les quatre grandes étapes de la relation amoureuse, « La déclaration », « L’attente », « Dans l’amour » et « La séparation », auxquelles fait suite une nouvelle intitulée Souraya, écrite sur un an sous forme de longue lettre, Quelques maux d’amour propose, à l’occasion de la Saint-Valentin, une plongée, par les mots, dans l’intimité amoureuse des Libanais. Des concitoyens anonymes (des hommes et des femmes dont l’identité n’est pas révélée) qui, à travers leur correspondance – en français –, livrent aux lecteurs leurs émois, leurs désirs, leurs espoirs, mais aussi leurs désillusions et leurs blessures... Dans son introduction, l’auteure indique que cet ouvrage, en réunissant ses lettres personnelles (écrites ou reçues par elle) et celles que lui ont confiées des amis ou de simples connaissances, représente une « grande histoire d’amour collective » qui vient adoucir notre quotidien de Libanais dans un pays « en chute libre ». Préfacé par Yves Simon, ex-chanteur français des années quatre-vingt reconverti depuis dans l’écriture littéraire – plus particulièrement la dissection romanesque de l’état amoureux– , il est ponctué d’un texte par tête de chapitre signé : Frida Debbané, Tania Yazigi Najem, May Menassa et Tania Hadjithomas Mehanna. Certes, le lecteur ne retrouvera pas ici la somptueuse poésie de la correspondance amoureuse tirée de la grande littérature mais, quels que soient les mots, ces Lettres du Liban prouvent, s’il en faut, que, rédigée à la main ou tapotée sur clavier, la missive d’amour reste toujours écrite avec le cœur. Un petit ouvrage qui nous rappelle que de cet état de grâce qu’on appelle amour, il ne reste souvent avec le temps que les lettres... Z.Z.
De Roméo et Juliette à...Nicolas et Carla, les mœurs ont certes changé, mais le sentiment amoureux reste le même. L’amour est encore et toujours la grande affaire d’une vie. Éternel à l’époque des ménestrels, pluriel au temps des e-mails, l’amour s’accompagne toujours de missives enflammées !
Prendre la plume pour écrire un mot. D’amour ou de désamour. Cela...