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Télécommunications Un nouveau câble sous-marin de télécommunications sectionné dans le Golfe

Une quatrième coupure d’un câble sous-marin de télécommunications, reliant cette fois le Qatar aux Émirats arabes unis, a été rapportée hier, alors que les perturbations des télécommunications dans toute la région étaient appelées à durer encore plusieurs jours. Trois autres coupures du même genre ont été enregistrées depuis mercredi sur des câbles sous-marins de télécommunications dans l’est de la Méditerranée et dans le Golfe, provoquant des perturbations importantes dans les services Internet et dans les liaisons téléphoniques internationales. « Le câble sous-marin Haloul-Das a été coupé jeudi, près de la côte orientale du Qatar », a déclaré à l’AFP Adel M. Moutawa, directeur des relations publiques de la compagnie qatarie QTel. Il a indiqué que la cause de cette coupure n’avait pas encore été déterminée, estimant qu’elle pouvait être due aux « conditions climatiques, à des navires ou autres ». « QTel est l’opérateur du câble », qui relie Haloul, une île du Qatar, à Das, une île des Émirats, a indiqué M. Moutawa, ajoutant que la coupure était survenue entre « al-Wakra, sur la côte du Qatar, et Haloul ». Il a toutefois minimisé l’impact de cette coupure sur les services téléphoniques et Internet dans le petit émirat, l’un des principaux producteurs mondiaux de gaz naturel. « QTel a travaillé durant le week-end (vendredi et samedi au Qatar) pour assurer des solutions alternatives » à ses clients, a-t-il dit, affirmant que le Qatar avait été « le pays de la région le moins affecté par les récentes avaries ». « Les banques et les grandes sociétés dans le pays n’ont pas été affectées », a assuré M. Moutawa, ajoutant s’attendre à une normalisation de la situation « dans 10 à 15 jours ». Le service Internet s’est ralenti de 40 % au Qatar, selon QTel. Un câble sous-marin, Falcon, a été coupé à 56 kilomètres au large de Dubaï, dans les eaux du Golfe, entre Oman et les Émirats arabes unis, a indiqué samedi la société propriétaire du câble, Flag Telecom, qui fait partie du groupe indien Reliance Communications. À ce propos, M. Moutawa a affirmé dimanche que ce câble Falcon « avait été sectionné en deux points », sans toutefois fournir de précisions. Flag Telecom est également propriétaire d’un des deux autres câbles endommagés mercredi en mer Méditerranée, au large de l’Égypte. Aux Émirats, un pays à forte concentration de compagnies internationales dont les activités dépendent des services Internet, un porte-parole de l’Autorité des télécommunications a estimé que le retour à la normale devrait prendre une dizaine de jours. « Il faudra deux semaines pour la réparation du câble de Flag Telecom », a estimé pour sa part l’opérateur émirati Du, ajoutant qu’il avait « transféré » ses liaisons téléphoniques et Internet sur « d’autres systèmes de câbles, non affectés » par les pannes. Etisalat, le principal opérateur émirati, ainsi que la compagnie saoudienne Saudi Telecom ont indiqué qu’ils n’utilisaient pas le câble de Falcon Telecom et que leurs services n’en avaient été affectés que partiellement. À Bahreïn, la connexion sur Internet à l’international s’est ralentie, a déclaré à l’AFP un haut responsable de l’opérateur local Batelco, Ahmad Janahi, qui ne s’attend pas à un retour à la normale « avant le 10 février au plus tôt ».
Une quatrième coupure d’un câble sous-marin de télécommunications, reliant cette fois le Qatar aux Émirats arabes unis, a été rapportée hier, alors que les perturbations des télécommunications dans toute la région étaient appelées à durer encore plusieurs jours. Trois autres coupures du même genre ont été enregistrées depuis mercredi sur des câbles sous-marins de...