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Tennis - L’Espagne et la Russie assurent leur qualification pour les demi-finales La Chine expédie la France en barrages de la Fed Cup

La Russie, l’Espagne et la Chine, pour laquelle il s’agit d’une première, se sont qualifiées pour les demi-finales de la Fed Cup. Israël n’aura donc rêvé qu’une nuit d’une première apparition dans le dernier carré, avant que Maria Sharapova, époustouflante, n’abrège le suspense hier. La championne de l’Open d’Australie n’a perdu que six jeux durant le week-end, dont seulement deux face à Shahar Peer, pourtant une vraie dure au mal. Anna Chakvetadze a ensuite fini le travail face à Tzipi Obziler pour expédier la Russie en demi-finales où elle rencontrera soit l’Allemagne, soit les États-Unis. La Chine a réussi là où Israël a échoué en se hissant pour la première fois en demi-finales aux dépens de la France. La Chine rencontrera en demi-finales l’Espagne, qui n’a fait qu’une bouchée des Italiennes à Naples en menant 3-0 après les trois premiers simples. Un résultat étonnant vu le passé récent de l’Italie (lauréate en 2006, finaliste sortante) et le statut plutôt modeste des Espagnoles. Mais Nuria Llagostera Vives, 136e à la WTA, et surtout Anabel Medina Garrigues, 30e, se sont montrées extrêmement solides, contrairement à une Francesca Schiavone méconnaissable. Comme en 2006, la France devra passer par les barrages pour défendre sa place dans le groupe mondial de la Fed Cup après sa défaite (3-2) face à la Chine hier à Pékin. Ce sera les 26 et 27 avril face à un adversaire encore à déterminer, mais qui pourrait être du calibre de la République tchèque, que la France avait battu au forceps, il y a deux ans, pour rester dans l’élite. Une perspective peu encourageante et qui rendrait crédible le scénario d’une première descente en division 2, surtout si d’ici là, l’équipe de France ne récupère pas quelques-unes de ses forces vives. Sans Marion Bartoli, Amélie Mauresmo et Tatiana Golovin, la troupe de Georges Goven atteint vite ses limites. À Pékin, elle a fait ce qu’elle a pu, y a cru même après être passée du découragement du samedi soir à l’espoir. « On peut être fiers car on aurait pu perdre 3-0. On s’est battues comme des lionnes et ce n’est pas passé loin », a souligné Nathalie Dechy. Mais pour battre avec, dans ses rangs, seulement une joueuse du top 50 (Razzano, 27e), une Chine en configuration olympique, il en fallait un peu plus. Surtout que la France s’obstine à perdre presque systématiquement le double décisif. Après les finales en 2004 et 2005, et la demi-finales en 2007, c’était dimanche la quatrième fois en quatre ans que le dernier match lui a été fatal. Une seule fois ces dernières années, l’exercice lui a réussi, en 2006 face aux Tchèques, en barrages justement. Nathalie Dechy et Virginie Razzano peuvent cependant avancer à juste titre des circonstances atténuantes à leur défaite. « Rien à leur reprocher » D’abord parce que, avant de jouer le double, elles ont gagné leurs simples pour garder la France en vie, avec une Razzano pleine de peps face à Li Na (4-6, 6-2, 6-4) et une Dechy toute en maîtrise contre Zi Yan (6-3, 6-2). Ensuite parce qu’elles étaient opposées avec Zi Yan et Jie Zheng à l’une des meilleures paires de double de la planète. Implacable, le duo chinois a claqué la porte sur les doigts des Françaises au moment où elles pensaient enfin être parvenues à y mettre un pied (7-5, 7-6). Pour l’ouvrir complètement, il aurait fallu mieux négocier la première journée où Alizé Cornet a montré les défauts de sa jeunesse, même si l’avenir lui appartient. « Je n’ai rien à reprocher aux filles, a commenté Georges Goven. elles ont lutté, tenté, on a fait un grand double... Il nous a manqué un peu de réussite sur le match de Virginie contre Peng (samedi). Je comptais sur deux points de sa part. Après sa défaite, il était difficile de les trouver ailleurs. » Place aux barrages, donc. Reste à savoir avec quelles joueuses ? Si Amélie Mauresmo s’est déclarée dimanche disponible pour les futures échéances, même si elle n’a toujours pas digéré la « trahison » de Goven, la présence de Bartoli reste très hypothétique. Il est peu probable en effet que la fédération française et son président Christian Bîmes, particulièrement courroucé, cèdent aux desiderata « bartoliens » qui impliquent notamment la présence du père, Walter, dans l’encadrement. Sans compter la réaction des joueuses missionnées ce week-end à Pékin et qui ne verraient pas forcément d’un bon œil le retour de certaines. Encore moins s’il s’agit d’endosser le costume de Zorro et de troubler au passage l’équilibre d’une équipe que Dechy n’a encore « jamais sentie aussi soudée ».
La Russie, l’Espagne et la Chine, pour laquelle il s’agit d’une première, se sont qualifiées pour les demi-finales de la Fed Cup. Israël n’aura donc rêvé qu’une nuit d’une première apparition dans le dernier carré, avant que Maria Sharapova, époustouflante, n’abrège le suspense hier.
La championne de l’Open d’Australie n’a perdu que six jeux durant le...