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Pokou pas amer qu’Eto’o ait battu son record, juste « nostalgique »

L’Ivoirien Laurent Pokou, ancienne gloire du football africain, n’est pas amer que le Camerounais Samuel Eto’o ait battu son record de buts en Coupes d’Afrique (16 contre 14), il se dit juste « nostalgique », dans un entretien à l’AFP hier. « Pourquoi voudriez-vous que je sois amer ? » demande LP, chef respecté du Vighan de Takoradi (le village ivoirien au Ghana, où les supporters des Éléphants se retrouvent), « les records sont faits pour être battus ». Eto’o a effacé Pokou en réussissant un doublé contre le Soudan, mercredi à Kumasi (3-0). « Je suis seulement nostalgique, admet l’Ivoirien, qui paraît quinze ans de moins que ses 61 ans. Ce titre, je le traînais avec moi depuis longtemps (il a marqué lors des CAN 1968 et 1970), pour toute la Côte d’Ivoire aussi, c’est une partie de moi-même qu’on m’enlève, mais je ne vais pas me morfondre pour ça, non ? » « Si mon record est battu, il l’est par un très bon footballeur, Samuel Eto’o, alors ça va. Je n’ai pas à rougir, je le prends avec fair-play. Et moi j’avais établi le record en deux éditions, Eto’o a eu besoin de cinq ! » plaisante-t-il. Mais avec ses cinq buts marqués en un seul match de CAN, record établi en 1970 contre l’Éthiopie (6-1), Pokou garde un pied dans la légende. Et le surnom de « L’homme d’Asamara », ancienne ville d’Éthiopie (aujourd’hui capitale de l’Érythrée) théâtre de son exploit. Passé par la France (Rennes, 1974-1976 puis 1978-1980, et Nancy, 1976-1978), il a connu le jeune Michel Platini à Nancy. « C’est plutôt Platini qui a joué avec moi, il était stagiaire », conclut-il.
L’Ivoirien Laurent Pokou, ancienne gloire du football africain, n’est pas amer que le Camerounais Samuel Eto’o ait battu son record de buts en Coupes d’Afrique (16 contre 14), il se dit juste « nostalgique », dans un entretien à l’AFP hier.
« Pourquoi voudriez-vous que je sois amer ? » demande LP, chef respecté du Vighan de Takoradi (le village ivoirien au Ghana, où...