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Sans Mauresmo et Bartoli, la France compte sur ses remplaçantes

Après les défections de ses trois meilleures joueuses, la France compte sur la motivation des remplaçantes pour franchir l’obstacle chinois lors du premier tour de Fed Cup ce week-end à Pékin. Alizé Cornet, sélectionnée en simples aux côtés de Virginie Razzano, ainsi que Pauline Parmentier, en réserve de la République, et Nathalie Dechy, dans le rôle de la marraine, auront pour mission de qualifier la France pour les demi-finales. Aucune d’entre elles ne figure dans les vingt meilleures joueuses du monde mais « rien n’est impossible », selon Razzano, 27e mondiale, même si la Chine partira favorite d’une rencontre qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. Épisode 1 : Marion Bartoli et Amélie Mauresmo annoncent qu’elles feront l’impasse. La première ne veut pas venir sans son père. La seconde « préfère privilégier pour une fois son planning individuel ». Épisode 2 : le capitaine Georges Goven les sélectionne quand même pour « les mettre en face de leurs responsabilités », sachant aussi que Tatiana Golovin, la n° 2 française, est forfait à cause d’un dos douloureux. Épisode 3 : sans surprise, les deux récalcitrantes répètent qu’elles ne viendront pas. Dans le cas de Bartoli, cela signifie qu’elle s’assoit sur une participation aux Jeux olympiques de Pékin. Mauresmo se sent, elle, « trahie » par Goven, estimant que vu ses états de service elle aurait mérité un autre traitement. Épilogue : Goven se retrouve à Pékin en configuration réduite avec deux bizuths, Cornet et Parmentier, et un ordre de mission délicat : battre la Chine chez elle, l’année où elle organise les Jeux et qu’elle a des arguments à faire valoir (Na Li, trois joueuses dans le top 60 et un double redoutable). Surprise au petit déjeuner Goven, qui évalue les chances françaises « à 40 % », préfère en rire : « C’est un week-end à donner la migraine. » Mais il compte aussi sur « l’effet de surprise » pour réussir un coup, quitte à se remettre dans l’embarras en cas de victoire lorsqu’il s’agira de composer une équipe pour les demi-finales. Outre la titularisation logique de Razzano, invaincue en trois simples de Fed Cup, le capitaine français a choisi de lancer dans le grand bain la « petite fée », Alizé Cornet, 58e mondiale, qui vient de fêter ses 18 ans. « Je l’ai appris ce (vendredi) matin au petit déjeuner au moment où l’on s’y attendait le moins. Je suis honorée et je vais me déchirer », raconte la Niçoise, qui s’était révélée en 2005 à Roland-Garros lorsqu’elle avait passé un tour à l’âge de 15 ans. Alizé est réputée pour ne pas avoir froid aux yeux. « C’est une matcheuse », souligne Goven. Elle affrontera, aujourd’hui en ouverture, la n° 1 chinoise Na Li, blessée pendant le deuxième semestre 2007 avant de faire un retour gagnant à Gold Coast en début d’année. « Je ne l’ai jamais jouée mais je l’ai déjà vue à la télé », commente Alizé, qui n’a pas l’air écrasée par l’enjeu : « Comme le dit très bien Georges, on est loin. » Cela n’empêche pas Bartoli et Mauresmo de suivre cela de très près en espérant que l’histoire se finisse bien. Histoire de ne pas crouler sous les accusations la semaine prochaine à l’Open Gaz de France.
Après les défections de ses trois meilleures joueuses, la France compte sur la motivation des remplaçantes pour franchir l’obstacle chinois lors du premier tour de Fed Cup ce week-end à Pékin.
Alizé Cornet, sélectionnée en simples aux côtés de Virginie Razzano, ainsi que Pauline Parmentier, en réserve de la République, et Nathalie Dechy, dans le rôle de la marraine,...