Rechercher
Rechercher

Actualités

Un peu plus de... Les yéyés et les années folles

«Vous les copains, je ne vous oublierai jamais, di doo da di di… toute la vie nous serons toujours des amis. » C’était le temps des yéyés. Les années 60, Salut les copains, Âge tendre et têtes de bois. Eh oui ! Il y a même des photos culte. La photo légendaire de Jean-Marie Périer. Nous sommes en 1966, et toute une frappée d’artistes prend la pose : Gainsbourg, France Gall, Claude François, Johnny Hallyday, Michel Berger, Françoise Hardy… Et entre un Eddy Mitchell brushé et un Adamo, tout sucre tout miel, on aperçoit des gens. Des artistes qui, il y a quarante ans, faisaient chavirer les cœurs et rendaient les filles hystériques. À cette époque-là, tout le monde était logé à la même enseigne. Tous des vedettes ! Et le temps a passé, l’eau a coulé sous les ponts. De cette période, il reste quelques « souvenirs souvenirs » et une dizaine d’artistes qui ont su et surtout pu traverser les époques. Pour les autres, tout n’est que poussière. Et comme ce doit être difficile après avoir été un artiste adulé (pas un apprenti star académicien), avoir traversé des nuées de fans qui se jetaient sous nos pieds, avoir été grisé par les applaudissements, avoir vendu des millions de disques, de n’être plus qu’un souvenir. Sheila a été adorée, applaudie, photographiée, traquée… puis plus rien. Après l’époque des yéyés, elle a abordé les seventies disco en changeant de registre, et puis plus rien… Une rumeur terrible s’est abattue sur Sheila, faisant croire qu’en réalité, elle était un homme. Quelques passages télé, des apparitions chez Pascal Sevran et un concert unique donné l’année dernière dans une petite salle. Elle vient de sortir un live de cette représentation. Sheila, l’ex-idole des jeunes, a pris de l’âge… Mais au moins, Sheila est là. Quelque part, elle est encore présente. Et sur scène, elle chante seule. Parce qu’à l’instar des années 80, les yéyés ont aussi eu leur tournée dans l’Hexagone. Sauf que là, les artistes sont un peu moins en forme, mais ils sont plus nombreux qu’on croit. Richard Anthony, Michèle Torr, Frank Alamo, Gilles Dreu, Nancy Holloway, François Deguelt, Jean-Jacques Debout, Los Machucambos, Michel Orso, Annie Philippe, Leny Escudero, etc. Ah oui, on ne les connaît pas tous. Enfin, si on a moins de 50 ans, il nous est difficile de reconnaître ces interprètes. Tous ne sont pas forcément des yéyés, mais auront fait quelque chose à cette époque-là. Alors forcément, ces artistes sont rémunérés selon leur « notoriété », l’interprète de J’entends siffler le train, Richard Anthony, étant en haut de l’affiche. Plusieurs tubes et un seul disque, ce n’est pas la même chose. Même dans le souvenir et même dans la ringardise, il y a une hiérarchie à respecter. Et qu’est-ce que ça doit être dur. Dur de voir Polnareff, le pote de Love Me, Please Love Me, être le chanteur le mieux rémunéré en 2007, quand on s’appelle Stone (sans Charden) et qu’on fait les foires au vin dans un hypermarché de la banlieue de Limoges. Mais tout le monde n’est pas Polna, Johnny ou Dutronc. Même si Sylvie Vartan continue à faire de la musique, elle ne peut pas comparer sa carrière à celle de son ex-mari. Johnny c’est l’idole de tous les jeunes, depuis les années 60 jusqu’à aujourd’hui. C’est comme ça. Et puis, le talent compte aussi pour beaucoup tout de même. Talent d’auteur, mais aussi d’interprète ou de compositeur. Tout le monde n’est pas Gainsbourg ou Berger. Alors voilà, il y a ceux qui sont partis, Cloclo, Berger, Gainsbourg, et ceux qui sont restés et qui, entre nous, auraient peut-être préféré partir… tout du moins, ailleurs. C’est que quand la roue tourne, le disque tourne aussi. « Ex-fan des sixties, où sont tes années folles ? »
«Vous les copains, je ne vous oublierai jamais, di doo da di di… toute la vie nous serons toujours des amis. » C’était le temps des yéyés. Les années 60, Salut les copains, Âge tendre et têtes de bois. Eh oui ! Il y a même des photos culte. La photo légendaire de Jean-Marie Périer. Nous sommes en 1966, et toute une frappée d’artistes prend la pose : Gainsbourg, France...