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Ligue 1 : Nice, le petit qui s’invite chez les grands

Faible budget de Ligue 1 (27 millions d’euros), Nice, 4e du classement, s’est invité à la course à l’Europe grâce à sa probante victoire sur Nancy (1-0) ce week-end, lors de la 21e journée du championnat de France. Il y a tout juste un an, le club était pourtant en plein marasme : relégable et miné par des querelles intestines à tous les niveaux. Durant 48 heures, l’entraîneur Frédéric Antonetti et le président Maurice Cohen ont même été destitués avant que les actionnaires ne reviennent sur leur décision. L’équipe s’est ensuite maintenue au prix d’un excellent parcours retour (27 points). Depuis, elle reste sur sa lancée. Cette sérénité sportive retrouvée est le fruit d’une lente évolution. Un entraîneur plus ouvert. Très directif en début de saison passée, Antonetti a su adapter son discours à ses joueurs sans pour autant perdre son autorité naturelle. « Ce groupe m’a fait évoluer », dit-il. En le vieillissant, avec les arrivées de Laslandes et Letizi au mercato 2007, il a aussi recruté de vrais leaders qui, en compagnie d’Echouafni ou Rool, lui ont permis d’établir une relation de confiance. « Quand on dit quelque chose, c’est pour le bien collectif et il le sait », assure Laslandes. Ce nouveau mode relationnel a ainsi permis à Antonetti d’asseoir ses principes de jeu et d’y rester fidèle. « On a toujours eu la même idée directrice, explique-t-il. Certaines séquences actuelles sont identiques à la saison passées. Il y a simplement plus de réussite. » Plus de disponibilité et de confiance également. Une confiance retrouvée « Quand je suis arrivé, le groupe en manquait, se remémore Laslandes. Elle se trouve sur le terrain, mais aussi en dehors, lors de repas, de discussions. Aujourd’hui, l’ambiance est bonne. On est franc entre nous et le vestiaire reste notre monde. » Cid, dernière recrue, atteste : « Il est facile d’entrer dans une équipe qui se connaît si bien. » Hellebuyck symbolise cette certitude retrouvée. Anonyme et relégué en CFA la saison passée au PSG, il est étincelant actuellement. « J’ai des qualités, assène-t-il. Cela ne pouvait pas s’en aller comme ça. Certains clubs vous correspondent mieux. Il faut toujours savoir d’où on vient, moi je sais. » « On peut parler de baraka, reconnaît Laslandes. Mais onze matches sans défaite et trois victoires consécutives ne sont pas le fruit du hasard. » Un équipe compétitive. Collectivement et individuellement, Nice est intéressant. Les milieux Echouafni, Balmont, Ederson, Hellebuyck sont d’ailleurs « très complémentaires », selon Balmont. « On a des certitudes, on joue notre jeu », synthétise Laslandes. Antonetti précise : « La différence se fait toujours sur la qualité individuelle. » Les jeunes pousses, le gardien Lloris, proche d’un niveau international, et Ederson s’émancipent. « Il y a de bons joueurs à chaque poste et un super état d’esprit, annonce Cid. Franchement, Nice peut jouer l’Europe. » « On sait qu’à un moment, ça ira moins bien, conclut Laslandes. Mais ce qui a été créé ne peut pas se casser. Il y aura toujours une force de réaction. »
Faible budget de Ligue 1 (27 millions d’euros), Nice, 4e du classement, s’est invité à la course à l’Europe grâce à sa probante victoire sur Nancy (1-0) ce week-end, lors de la 21e journée du championnat de France.
Il y a tout juste un an, le club était pourtant en plein marasme : relégable et miné par des querelles intestines à tous les niveaux. Durant 48 heures,...